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Armement, nouveau record avec 20 milliards d’euros de commandes en 2016




Vendredi 20 Janvier 2017


La France vient de battre son record dans le domaine de la vente d’armes en 2016 avec 20 milliards d’euros de commandes. Une performance qui s’explique en grande partie par les énormes contrats signés avec l’Inde et l’Australie.



ILD Mirage 2000, image d'illustration
ILD Mirage 2000, image d'illustration
Le record de 2015 vient d’être battu dans le domaine de l’exportation française du secteur de l’armement. Une nouvelle que le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian s’est empressé d’annoncer lors de la cérémonie des vœux aux armées. « Il a pu se prévaloir d'un nouveau record pour l'exportation française d'armements au cours de l'année écoulée avec 20 milliards d'euros de commandes grâce à la vente à l'Inde du chasseur Rafale et au mégacontrat conclu avec l'Australie pour des sous-marins. En 2015, ces exportations - mesurées en prises de commandes - avaient déjà atteint quelque 17 milliards d'euros en 2015, grâce aux premiers contrats de vente du chasseur Rafale à l'étranger, soit plus du double de l'année précédente » raconte le quotidien économique Les Echos.

L’année 2016 a en effet été exceptionnelle dans le domaine puisque le contrat de 36 Rafales vendus à l’Inde n’arrive que deuxième, derrière le plus grand contrat de l’histoire du secteur avec les sous-marins vendus à l’Australie. « Au terme de longues négociations, l'Inde a conclu en septembre l'achat de 36 avions de combat Rafale, fabriqué par le groupe Dassault. Après des débuts difficiles à l'exportation, le Rafale avait trouvé pour la première fois preneur en 2015 au Qatar et en Egypte. Chaque pays avait acquis 24 appareils. Autre succès : le choix par l'Australie du constructeur français DCNS pour renouveler sa flotte de sous-marins, un contrat géant de près de 40 milliards de dollars américains pour la construction de 12 submersibles » détaille le journal.

Le ministre a ainsi avancé les conséquences sur l’économie française et l’emploi avec des « dizaines de milliers d’emplois » ainsi que le poids stratégique du pays. Il a ensuite salué la qualité des matériels français. Le ministère a ensuite employé une formule malheureuse liant le succès des exportations aux différentes guerres menées à l’étranger par la France.
 

Joseph Martin




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