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Iliad rennonce à T-Mobile mais pas à sa croissance externe




Mardi 14 Octobre 2014


Le groupe français Iliad a annoncé le 13 octobre qu’il renonçait à prendre une participation de contrôle dans T-Mobile, l’opérateur américain. Alors que les démarches étaient bien avancées, la société de Xavier Niel a renoncé après avoir discuté avec des membres du conseil d’administration de l’Américain. Pour autant, Iliad n’a pas dit son dernier mot et veut poursuivre sa croissance externe.



Iliad rennonce à T-Mobile mais pas à sa croissance externe
Lundi 13 octobre soir, Iliad annonce qu’il renonce à entrer dans le capital de l’opérateur mobile américain T-Mobile. La décision est officialisée juste après que la direction du groupe français termine des discussions avec des représentants du conseil d’administration de l’opérateur et de Deutsche Telekom, propriétaire de la société.

L’annonce est une surprise tant la maison mère de Free avait laissé peu de mystère sur ses velléités à prendre le contrôle de T-Mobile US. Au milieu de l’été, Iliad avait en effet affirmé être prêt à investir 15 milliards de dollars pour prendre 56,6% du capital de l’opérateur et ainsi se lancer à l’assaut du marché étasunien.  Aux dernières nouvelles, l’offre n’était pas jugée suffisante par Deutsche Telekom et le groupe de Xavier Niel s’appretait à revoir à la hausse sa proposition. Et pour cela, Iliad avait alors « mis en place un consortium avec deux fonds de 'private equity' et de banques internationales permettant d'améliorer significativement les termes de son offre en accroissant le montant en numéraire et en augmentant la part du capital de T-Mobile US acquise de 56,6% à 67%. » Finalement il n’en sera rien.

Poursuite de la politique de croissance

Dans ses déclarations officielles, le groupe a affirmé que cette déconvenue ne remettait pas en question ses ambitions et qu’Iliad « poursuivra sa politique de croissance rentable telle que menée depuis 15 ans dans l'intérêt de ses abonnés, de ses salariés et de ses actionnaires. »

Très actif dans sa stratégie de croissance externe, la société avait déjà fait couler beaucoup d’encre en affirmant vouloir acheter Bouygues Telecom quand ce dernier annonçait son échec dans le rachat de SFR. Des annonces qui confirment le sentiment aventurier et exceptionnel d’un des groupes français qui se portent le mieux.
 





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