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L'Inde approuve l'achat de 36 avions Rafale




Jeudi 22 Septembre 2016


Le gouvernement indien a approuvé l’achat de 36 avions Rafale, fabriqués par Dassault.



Source : Pixabay, image libre de droits.
Source : Pixabay, image libre de droits.
Un article en ligne du journal Le Point, d’après une dépêche AFP, précise que « le contrat sera signé par Jean-Yves Le Drian le 23 septembre à New Delhi. »

L’article souligne qu’il s’agit de « la plus grosse commande à l'exportation pour l'avion de combat français. Au terme de presque un an et demi de rudes négociations entre Paris et New Delhi, le gouvernement de Narendra Modi a donc ouvert la voie à la fin d'un feuilleton commercial au centre des relations entre les deux pays. »

Un responsable du ministère de la Défense indien a déclaré à l'Agence France-Presse : « Le contrat a été approuvé au cours d'une réunion ce soir. Il sera formellement signé par le ministre français de la Défense et son homologue indien le 23 septembre à New Delhi. »

L’article précise que « le prix exact de la transaction n'a pas été officiellement dévoilé mais selon la presse indienne ces derniers jours, ce chiffre se situerait à 7,87 milliards d'euros. »
 

"Un accord d'Etat à Etat"

L’article du Point assure que « cet accord reste toutefois modeste en comparaison de ce qui avait été qualifié au départ de "contrat du siècle". L'Inde avait à l'origine lancé un appel d'offres pour 126 avions de combat, pour lesquels elle était entrée en négociations exclusives avec Dassault en 2012. Mais la commande n'avait jamais vu le jour. New Delhi exigeait en effet d'importants transferts de technologies, dans le but de dynamiser son industrie locale, ce qui aurait engendré d'importants surcoûts. »

Le nouveau Premier ministre indien, qui était arrivé au pouvoir en 2014, « avait acté l'échec des tractations et annulé la procédure. À l'occasion d'un déplacement à Paris en avril 2015, Narendra Modi avait alors annoncé l'intention de son gouvernement d'acheter 36 Rafale prêts à voler, négociés dans le cadre d'un accord d'État à État. »

Ensuite, comme le rappelle l’article du Point, « les négociations s'étaient éternisées. Même un déplacement du président Hollande à New Delhi en janvier dernier n'avait pu amener les deux parties à tomber d'accord. La France et l'Inde s'étaient alors contentées d'un accord intermédiaire, sans réussir à s'entendre sur les modalités financières. »

Lire l’intégralité de l’article du Point ici.
 

Joseph Martin




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