Carnets du Business


           

La Cnil épingle Apple pour des méthodes de flicage dans les magasins




Jeudi 30 Octobre 2014


Il est des situations où même Apple peine à garder intacte l’image tant travailler du groupe modèle. Pour la deuxième fois en deux ans, le groupe est montré du doigt par la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) qui reproche aux magasins d’être équipés de caméras de surveillance destinés aux employés.



Les règles et principes de management peuvent avoir une influence sur l’image d’une entreprise ou d’une marque. Le dernier rapport de la Commission national informatique et libertés (Cnil) sur Apple le prouve. Dans le texte, la Cnil reproche à 17 boutiques de la marque d’appliquer des méthodes de surveillance des salariés « disproportionnés ». En effet, dans ces établissements des caméras de surveillances surveillent les faits et geste des employés même dans les espaces de repos.

 « Les inspecteurs de la Cnil ont effectué des visites surprises dans quatre magasins juste avant l'été - à Bordeaux et à Paris notamment. Leurs conclusions, transcrites par la présidente de la commission Isabelle Falque Pierrotin : "Les caméras de vidéosurveillance installées dans les bureaux de la direction ne sont pas orientées uniquement vers les zones sensibles (porte d'accès ou coffre-fort) mais filment de manière directe et constante les postes de travail". En clair, les caméras sont orientées vers des zones ne présentant aucun intérêt direct, comme des espaces de repos par exemple » rapporte France Info sur son site internet.

Récidiviste

C’est la deuxième fois en deux ans qu’Apple est montré du doigt par le gendarme des libertés. « Ce qui provoque le courroux de la Cnil, c'est aussi la répétition dans la faute. En décembre dernier, Apple avait déjà été mis en demeure, à cause de certaines caméras filmant les salariés "en permanence" à leurs postes de travail. Cette fois-là, c'est l'Apple Store situé à Paris-Opéra qui avait été visité. Deux mois plus tard, l'entreprise américaine avait assuré avoir apporté des modifications à son système de vidéosurveillance, justifiant à l'époque un arrêt de la mise en demeure » continue l’article de France Info.

Aucune sanction n’est assortie au document mais la marque a deux mois pour opérer des changements.

Joseph Martin




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