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La Fnac a quelques jours pour se prononcer sur le rachat de Darty




Lundi 26 Octobre 2015


Le groupe britannique Darty mieux implanté en France qu’outre-Manche pourrait il passer sous le giron de son concurrent ? Au regard de la législation britannique les deux groupes ont jusqu’au 28 octobre pour prendre une décision. Le français à jusqu’ici proposé un rachat par échange de titres.



La Fnac a quelques jours pour se prononcer sur le rachat de Darty
Ce pourrait être une révolution dans le domaine de la distribution française de produits de consommation et culturels. Fin septembre, la Fnac s’était positionnée pour le rachat de son concurrent expert en distribution de produits électroménagers. Le groupe britannique, bien que mieux implanté en France, n’a pas encore répondu à l’offre qui prévoit des échanges de titres pour une valorisation de 720 millions d’euros. Les deux groupes doivent cependant se mettre d’accord avant le 28 octobre pour une offre de reprise validée par le conseil d’administration de Darty.
 

Des synergies très rentables

« Jusqu’à dimanche, les deux groupes avaient limité les commentaires. Mais cherchant à convaincre Darty du bien-fondé de sa proposition, la Fnac a toutefois enclenché la pédale d’accélérateur dimanche en mettant en avant les résultats d’une étude menée par un cabinet d’audit, chiffrant à 85 millions d’euros par an les synergies permises par le rapprochement des deux groupes » explique le quotidien Libération.

Les dirigeants de la Fnac arguent que des économies importantes pourraient être obtenues si les deux enseignes négociaient conjointement avec les fournisseurs. Alors que l’annonce a déjà fait grimper les titres des deux groupes, le Français cherche à convaincre son concurrent de la complémentarité des deux enseignes.

L’avis du CA de Darty va être déterminant. Il pourrait accepter et encourager ses actionnaires à valider la décision, reporter la décision de six semaines ou refuser. En cas de refus, La Fnac pourrait décider de demander aux actionnaires du Britannique leur avis directement et donc commencer la collaboration de manière agressive.
 

Sébastien Arnaud




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