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La dette publique passe la barre des 2 000 milliards d’euros




Mardi 30 Septembre 2014


La barre symbolique des 2 000 milliards de dollars d’euros de dette publique vient d’être dépassée. Cette somme représente un endettement à 95,1% du PIB. Cette nouvelle tombe alors que le gouvernement va présenter un budget 2015 fortement déficitaire.



La dette publique passe la barre des 2 000 milliards d’euros
Mardi 30 septembre, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) annonce qu’à la fin du deuxième trimestre la France est endettée à hauteur de 2 032,7 milliards d’euros. Pour rappel, en 2004 la dette du pays était de 1 081,6 milliards d’euros.  
 
« Sur le seul deuxième trimestre, cette dette publique brute, mesurée selon les critères du traité de Maastricht, a encore progressé de 28,7 milliards d’euros. Une hausse imputable à l’Etat, dont la contribution à la dette a augmenté de 35,2 milliards d’euros, tandis que celle des administrations de sécurité sociale a diminué de 3,9 milliards et celle des administrations publiques locales, de 1,6 milliard » souligne l’Agence France presse, citée par Libération.
 
Ainsi la dette française atteint 95,1% du PIB à la fin du deuxième trimestre, soit le niveau que le gouvernement prévoyait pour fin 2014.
 
Le ministère des Finances a réagi à cette publication qui met un coup aux déclarations de redressement du gouvernement. Selon le ministère, cette situation de surendettement date du quinquennat précédent avec un doublement de la dette entre 2002 et 2012 mais surtout 600 milliards entre 2007 et 2012.

Tendance générale VS mauvaise gouvernance

L’accélération de l’endettement public n’est pas  une exception française. Le ralentissement économique et les pertes de croissance des PIB des économies industrialisées ont eu d’importants effets sur la plupart des pays. « Il n’y a pas de spécificité française», souligne-t-il: si le ratio dette sur produit intérieur brut (PIB) a bondi d’environ 30 points en France pendant la crise, la hausse a été de 50 points au Royaume-Uni, et de quelque 60 points en Espagne » a expliqué à l’AFP, l’économiste de l’OFCE Henri Sterdyniak.
 
Cependant, continue le spécialiste, « la crise a aggravé un phénomène qui existait déjà » avec des déséquilibres budgétaires importants avant la secousse économique mondiale.





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