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Les patrons européens retrouvent le moral




Lundi 9 Février 2015


Le Figaro vient de publier les résultats du premier baromètre européen des petites et moyennes entreprises. Il semble que, malgré une défiance vis-à-vis de la gouvernance économique des Etats, les patrons du continent sont plus optimistes et envisagent même de recruter.



Les patrons européens retrouvent le moral
Le Figaro  publie en exclusivité les résultats du premier baromètre européen des PME et ETI. Réalisé par le cabinet EY, il vise à rendre compte de l’état d’esprit de ces patrons qui peuvent avoir un véritable impact sur l’emploi. D’après les tendances générales de cette enquête, ces patrons sont plus optimistes même si une large défiance en leurs gouvernants pour mettre en place des politiques économiques favorables est palpable.
 
« Principal point positif, les entrepreneurs européens voient un peu plus l'avenir en rose. Un sur deux anticipe un développement de son activité à court terme, avec une prévision moyenne de hausse de chiffre d'affaires comprise entre 1,5 % et 2 % » décrypte Le Figaro.
 

Français un peu mieux que la moyenne

« Ce sont les patrons de PME turcs (67 %), irlandais (64 %) ou britanniques (64 %) qui sont les plus optimistes. Portugais et Espagnols redressent aussi la tête avec respectivement 57 % et 55 % de dirigeants confiants pour les six mois. Quant aux Français, ils font un peu mieux que la moyenne européenne, avec un entrepreneur sur deux positif sur le développement de ses affaires » continue le quotidien.
 
Le baromètre rapporte qu’une majorité de patrons affirment être prêts à investir à court terme. Dans ce domaine, le classement des pays est presque le même que pour la confiance. On retrouve ainsi, les pays qui ont été au cœur de politiques de réformes depuis la crise alors que l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse sont les pays où les patrons sont les moins optimistes.

Vision négative de la politique

Alors que le bilan est mitigé sur la perception de la situation économique dans son ensemble, « le fossé entre les entrepreneurs et leur classe politique semble se creuser, puisque moins d'un entrepreneur sur trois a une vision positive de la politique économique de son pays. »
 
Les attentes déçues des patrons dans les domaines de la fiscalité, de l’investissement public seraient en grande partie responsable de cette perte de confiance, estime le quotidien.

Joseph Martin




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