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SFR en sureffectif, d'après Patrick Drahi




Mercredi 22 Juin 2016


Patrick Drahi met en lumière un problème de sureffectif chez SFR.



Source : Pixabay, image libre de droits.
Source : Pixabay, image libre de droits.
Un article en ligne du journal Le Point, d’après une dépêche AFP, explique que « l'opérateur télécoms SFR, qui avait assuré zéro licenciement dans les trois ans suivant son rachat par Numericable, est en sureffectif, a indiqué lundi soir à New York son propriétaire Patrick Drahi. »

Patrick Drahi assure : « On a donné une garantie sur l'emploi de trois ans, donc il reste encore un an. Aujourd'hui, on est dans une situation où les gens savent que la garantie s'arrête dans un an. C'est un peu comme chez Darty quand vous avez une garantie de trois ans. Au bout de trois ans, la machine à laver tombe en panne, on fait comment ? On paie. Ils savent qu'on est en sureffectif. »

Il ajoute que cette « garantie sur l'emploi a rendu les choses compliquées et créé des tensions. On est quand même dans une situation en France où tous nos concurrents ont licencié à tour de bras et, nous, on a pris une garantie sur trois ans à un moment où on vend à 1 euro par mois des abonnements. Ça n'a ni queue ni tête. Forcément, ça crée des tensions parce qu'en fait les gens seraient plutôt d'accord (pour) organiser quelque chose maintenant plutôt que d'attendre encore un an sans savoir comment les choses vont s'organiser ».
 

Des relations tendues avec les syndicats

Mais Patrick Drahi « n'a pas dit si SFR supprimerait des emplois à l'expiration dans un an des engagements pris auprès des autorités françaises. »

Les « nombreuses mesures d'économies engagées par Patrick Drahi depuis sa prise de contrôle de SFR en 2014 pour 13 milliards d'euros ont été dénoncées par les syndicats qui affirment qu'elles ont entraîné une dégradation de l'ambiance aussi bien au sein de l'entreprise que chez les fournisseurs. »

L’article précise que « l'homme d'affaires a estimé que ses relations avec les syndicats à travers le monde et en France étaient au beau fixe », puisqu’il a lui-même affirmé : « les gens ont horreur des chefs d'entreprise qui font de la politique, qui ne disent pas ce qu'ils vont faire, qui font semblant. Quand on parle à quelqu'un, si on lui dit les choses dès le début ça se passe très bien. »

Lire l’intégralité de l’article du Point ici.
 

Sébastien Arnaud




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