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Volkswagen : nouvel épisode dans l’affaire des moteurs truqués




Mercredi 16 Décembre 2015


Une enquête a été ouverte contre Volkswagen par les services antifraude de l'Union européenne. La justice allemande s'intéresse à Bosch, le fournisseur du constructeur automobile.



Source : Pixabay, image libre de droits.
Source : Pixabay, image libre de droits.
Volkswagen est de nouveau visé par une enquête des services antifraude de l’Union européenne.

Un article en ligne du journal Le Point, d’après une dépêche AFP, explique les enjeux de ce nouvel épisode dans le scandale des moteurs truqués..
 

Une crise qui « n’en finit pas de rebondir »

L’article explique que « le scandale des moteurs truqués de Volkswagen fait de nouvelles vagues à Bruxelles et à Stuttgart », ajoutant que « l'Office européen de lutte antifraude (Olaf) a ouvert une enquête sur Volkswagen, qui porte sur l'utilisation potentiellement frauduleuse de crédits accordés par la Banque européenne d'investissement (BEI) à Volkswagen ces 25 dernières années », d’après les sources du quotidien allemand Süddeutsche Zeitung (SZ).

L’article précise que « le quotidien évoque 4,6 milliards d'euros de crédits européens accordés à Volkswagen depuis 1990, entre autres pour financer la recherche et le développement de moteurs propres. »

 D’après le Point, « le service de communication d'Olaf a refusé de commenter l'enquête en cours et précisé que l'ouverture d'une enquête ne signifiait pas automatiquement qu'il y ait eu fraude. » Quant à Volkswagen, le constructeur « a avoué, il y a trois mois, avoir équipé les moteurs diesel de 11 millions de voitures dans le monde d'un logiciel permettant de fausser les résultats des tests antipollution, un scandale qui a jeté le constructeur dans la crise et n'en finit pas de rebondir. »

En outre, « en Allemagne, le parquet de Stuttgart (sud-ouest) enquête autour de l'implication de l'équipementier Bosch, qui fournit à Volkswagen les solutions logicielles pour ses moteurs. »

La porte-parole du parquet à indiqué à l'Agence France-Presse : « Nous enquêtons contre X. Il s'agit d'une entreprise qui pourrait avoir fourni une assistance à un grand constructeur automobile en livrant un logiciel, et il est clair que cette personne (X) que nous ne pouvons pas encore identifier doit être dans le périmètre de cette entreprise. »

L’article du Point précise que la porte-parole « n'a pas confirmé pour des raisons de confidentialité les noms de Bosch ni de Volkswagen, mais n'a laissé guère de doute quant à l'identité des deux entreprises. Bosch, dont le nom a circulé tôt dans cette affaire, mais qui a rejeté toute responsabilité et toute connaissance des faits, est basé non loin de Stuttgart. »

Lire l'intégralité de l'article du Point ici

Sébastien Arnaud




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