L’Institut national de la propriété intellectuelle récompense « l’excellence à la française »

Qui mieux que l’Institut national de la propriété intellectuelle (INPI) peut récompenser les sociétés ou personnes qui se distinguent par leur capacité à innover ? Fort d’une légitimité indiscutable en la matière c’est la 17^ème fois que l’INPI remettait ses Trophées nationaux.

L’édition 2014 s’est déroulée le 2 décembre, dans les Serres de l’Orangerie du Parc André Citroën, « un lieu inédit, protecteur et incubateur par essence, propice à la croissance des idées... par le croisement des cultures » ajoute le communiqué de la structure de protection des innovations.

« La « MIXAGINATION » était ainsi le thème de cette édition. Un mot hybridé pour mettre en valeur le mélange des genres, des imaginations, des talents, des univers comme source majeure d'innovation » continue le communiqué.

Autre particularité de l’année, c’était le chef étoilé Thierry Marx qui était aux commandes de cette édition. Il a mis sa patte et son originalité dans l’organisation de l’événement. On le retrouve notamment sur une série de mini vidéos publiées sur le site de l’Institut. Il y explique sa vision de l’innovation et notamment des valeurs que cette dernière peut véhiculer.

Quatre projets ou démarches innovantes ont été récompensées. Dans la catégorie design, Mathieu Lustrerie a été récompensé pour avoir « réveillé le marché du lustre en conciliant le monde de l’artisanat d’art et celui du design. » Dans la catégorie Brevet, Carmat a été choisi pour un projet de cœur artificiel très prometteur, conçu par des médecins et des ingénieurs.
 
Ensuite, continue le communiqué, on retrouve  Kiss Kiss Bank Bank, dans la catégorie Marque, pour la « plateforme de financement qui accélère le développement des idées et des projets de toutes natures. » Mais aussi « l'université et le CHU de Bordeaux, lauréats de la catégorie Recherche, ont découvert les bienfaits d'une molécule... et du travail pluridisciplinaire privé/public pour soigner les enfants. »