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Métallurgie : objectif 100 000 recrutements par an pour la prochaine décennie




Mercredi 1 Octobre 2014


Alors que la filière métallurgique se porte mal et que les emplois liés sont en danger, l’Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM) a proposé aux partenaires sociaux de fixer l’objectif de 100 000 emplois par an pour les dix prochaines années.



Métallurgie : objectif 100 000 recrutements par an pour la prochaine décennie
« L'Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM) a proposé mardi aux partenaires sociaux de fixer à cette branche professionnelle l'objectif de 100.000 recrutements en moyenne par an au cours des dix prochaines années » révèle par dépêche l’agence Reuters.
 
Cette déclaration de l’UIMM est étonnante lorsque l’on sait que l’industrie française se porte mal et qu’elle peine à trouver les moyens de créer de nouveaux empois. Pour rendre possible cet accord, l’organisation professionnelle table sur « l'impact potentiel des quatre milliards d'euros d'allègement de charges sociales et fiscales dont bénéficieront les entreprises de la branche dans le cadre du pacte de responsabilité. » Ambitieux donc mais pas impossible puisque à l’heure actuelle, révèle l’organisation, le secteur métallurgique embauche entre 80 000 et 100 000 personnes par an en fonction de la conjoncture économique et du climat des affaires.

Formation et emplois stables

« Le projet d'accord propose aussi de porter à 46.000 le nombre de personnes en formation en alternance à l'horizon 2020 dans la métallurgie - près de 14% de plus qu'en 2013 (40.500) » continue Reuters. La formation doit ainsi être mise au centre de la filière avec « un taux de réussite aux examens de qualification professionnelle au moins égal  85% »
 
En parallèle de ces objectifs chiffrés, l’UIMM souhaite également que les contrats soient améliorés avec notamment un taux de rupture anticipé inférieur à 5% et un taux d’insertion professionnel de 85%.
 
Alors que la réponse des syndicats est attendue pour le 21 octobre, l’organisation rappelle qu’il s’agit d’engagements dépendent de « la mise en œuvre effective des mesures annoncées par le gouvernement. » Si les syndicats signaient cet accord, la métallurgie serait le deuxième secteur, après celui de la chimie, à arrêter un plan de route avec des objectifs chiffrés validé par les entreprises et les partenaires sociaux.





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