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​PSA, Carlos Tavares argumente le projet de reprise d’Opel




Mercredi 1 Mars 2017


Le patron de PSA, Carlos Tavares a défendu le projet de rachat d’Opel, confirmant qu’il s’agit d’un projet très sérieux pour le constructeur français. Tavares a expliqué que son groupe pouvait sauver la marque et lui permettre de sortir la tête de l’eau.



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Ce n’est vraiment plus une rumeur, PSA lorgne sur Opel. Le groupe français a officialisé petit à petit sa volonté de racheter la marque allemande mais c’est Carlos Tavares qui est allé le plus loin. Le patron du groupe Peugeot-Citroën a très directement abordé le projet en expliquant ce qu’une telle alliance signifierait. « Il s'agirait bien d'une alliance - même si dans les faits, PSA rachèterait le constructeur allemand en détresse. La marque à l'éclair resterait indépendante et même dirigée par l'équipe en place. C'est d'ailleurs celle-ci qui serait chargée de penser et d'opérer le redressement. 

« Opel ressemble au PSA d'il y a quatre ans », pointe Carlos Tavares. « Nous sommes là pour apporter une solution. Nous voulons les aider », a dit le dirigeant, rappelant que la marque « perd 1 milliard d'euros par an ». « Le but du management est de faire confiance aux gens », renchérit-il
 » rapportent Les Echos . Le message était clair, ce serait une opération gagnante pour la marque aussi. Une déclaration qui fait suite aux interrogations et inquiétudes des autorités françaises et allemandes sur les conséquences sur l’emploi.

L’intérêt pour PSA est assez évident. Les résultats du groupe français le cantonnent à un petit constructeur avec des modèles difficiles à exporter en dehors de l’Europe. C’est là qu’Opel peut être un atout « Opel pourrait vendre ses modèles hors d'Europe (sa frontière actuelle), et PSA profiterait de l'intégration d'Opel et de la bonne entente avec General Motors pour s'ouvrir les portes du marché américain - une priorité du groupe. « Ceci est une possibilité », a concédé Carlos Tavares, pour qui PSA et Opel pourraient constituer un « champion européen » capable de vendre 5 millions de véhicules en rythme annuel, contre 4,3 millions en cumulé aujourd'hui » commente le quotidien économique.

Joseph Martin




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