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​L’essence retrouve son niveau pré confinement




Jeudi 4 Mars 2021


Les prix du carburant ont retrouvé les niveaux de mars 2020, avant le confinement. C’est le résultat de trois mois de hausse. Mais pour atteindre des tarifs similaires à ceux de 2019, il faudrait que la tendance se confirme.



Creative Commons - Pixabay
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En 2020, les prix du carburant avaient fondu. Faisant une véritable différence à la pompe puisque les baisses moyennes étaient de respectivement 18 centimes et 14 centimes pour le gazole et le Sans Plomb 95 par rapport à l’année précédente. « Mais depuis trois mois, les tarifs repartent à la hausse : au 2 mars, selon les données du site collaboratif Carbu.com, le prix du gazole est de 1,394 euros par litre, et de 1,5 euros pour le SP95. Ces prix sont équivalents à ceux observés en mars 2020, avant le premier confinement, mais restent légèrement inférieurs à ceux relevés en janvier 2020. Le prix du baril de Brent, utilisé comme référence pour déterminer le prix du pétrole en Europe, a lui aussi rebondi pour atteindre son niveau du début de l'année 2020 » note Le Figaro .
 
Il faudrait que la tendance se confirme encore pour véritablement atteindre un niveau similaire à celui de l’avant covid. « En raison des restrictions sanitaires telles que le télétravail et le couvre-feu, la demande reste pourtant inférieure à celle que l'on connaissait avant la crise. La hausse des prix s'explique principalement par d'autres facteurs. Le premier est une forme d'« euphorie » des traders en raison des campagnes de vaccination à travers le monde, qui ont débuté à la fin de l'année 2020 et qui commencent à porter leurs fruits. Celle-ci permet d'espérer un retour à une activité économique normale » appuie le journal.
 
Cette hausse est donc aussi le fruit des ajustements de l’Opep : « Les treize pays membres et leurs dix alliés, dont la Russie, ont drastiquement fait chuter leur production pour éviter que les prix ne s'effondrent, en avril 2020. En effet, ce même mois, la demande avait dégringolé de 30%, soit 30 millions de barils en moins consommés quotidiennement. L'accord trouvé alors par l'Opep+ prévoyait le retrait, chaque jour en mai et en juin, de 9,7 millions de barils du marché. Face à l'embellie économique prévue en 2021, l'Opep+ a signé un nouvel accord en décembre 2020, qui prévoit une augmentation de la production de 50.000 barils par jour, avec possible reconduction au cours des mois suivants. »

Joseph Martin

Dans cet article : Carbu.com, Le Figaro



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