Le pire était prédit, le gouvernement annonce un succès. Après six mois d’application du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu, le ministre du Budget assure que l’opération a non seulement réussi mais qu’elle a beaucoup rapporté aux caisses de l’Etat. « L'une des principales réussites de cette réforme est la progression du taux de recouvrement de l'impôt. De 95% avec l'ancien système, l'administration fiscale pensait atteindre 97% avec le prélèvement à la source. Il s'élève finalement à 98,5%, ce qui représente un peu plus de 1 milliard d’euros de recettes supplémentaires pour l’Etat à la fin de l’année par rapport à ce qui était prévu » résume Le Figaro en s’appuyant sur des chiffres publiés par Le Journal du Dimanche.
Interrogé par le magazine, le ministre du Budget, Gérald Darmanin explique que la mesure a permis à l’Etat de collecter l’impôt de contribuables qui par triche ou désorganisation ne le payaient pas avec la déclaration annuelle. « Pour le ministre du budget, l'Etat n'est pas le seul bénéficiaire de cette réforme : « Non seulement la mise en place du prélèvement à la source a été un succès technique, mais il continue d’apporter ses effets positifs pratiques aux Français, qui peuvent moduler en temps réel leur taux d’imposition ». En effet 1,9 million de foyers fiscaux ont indiqué un changement de leur situation personnelle ou matérielle depuis le début de l’année, ce qui a pu entraîner une modification de leur taux d’imposition : à la baisse pour 870 000 d’entre eux, à la hausse pour 600 000 autres » ajoute Le Figaro . Et le quotidien de préciser que cette victoire encourage le gouvernement à maintenir le cap de la suppression progressive de la déclaration de revenus. D’ici l’année prochaine, 12 millions de foyers fiscaux n’auront plus besoin d’effectuer cette démarche.
Il faudra attendre un « audit » ainsi qu'une expérimentation de la mesure auprès d’« entreprises volontaires » entre juillet et septembre, a détaillé Edouard Philippe : « S’agissant de l’argent des Français et des recettes de l’Etat, je ne veux pas m’engager dans cette réforme sans avoir la certitude que, techniquement, tout se passera bien, a affirmé l’ex-maire Les Républicains (LR) du Havre (Seine-Maritime) au Parisien, alors que les contribuables viennent de faire leur déclaration d’impôt sur le revenu de 2016. On va utiliser l’année qui vient pour garantir que le dispositif sera opérationnel et simple pour les employeurs et notamment pour les petites entreprises. »
Dans un communiqué, Bercy ajoute que « les dispositifs relatifs à l’année de transition sont également reportés d’un an ».
Il faudra attendre un « audit » ainsi qu'une expérimentation de la mesure auprès d’« entreprises volontaires » entre juillet et septembre, a détaillé Edouard Philippe : « S’agissant de l’argent des Français et des recettes de l’Etat, je ne veux pas m’engager dans cette réforme sans avoir la certitude que, techniquement, tout se passera bien, a affirmé l’ex-maire Les Républicains (LR) du Havre (Seine-Maritime) au Parisien, alors que les contribuables viennent de faire leur déclaration d’impôt sur le revenu de 2016. On va utiliser l’année qui vient pour garantir que le dispositif sera opérationnel et simple pour les employeurs et notamment pour les petites entreprises. »
Dans un communiqué, Bercy ajoute que « les dispositifs relatifs à l’année de transition sont également reportés d’un an ».