0,6% de croissance pour la zone euro au premier trimestre



Vendredi 29 Avril 2016


D’après les chiffres d’Eurostat la zone euro se porte plutôt bien. Durant le premier trimestre le produit intérieur brut des pays concernés a connu une croissance de 0,6%. C’est mieux que les Etats-Unis et le Royaume-Uni sur la même période et deux fois plus que le trimestre précédent.



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 La zone euro va dans le bon sens, si l’on en croit les chiffres d’Eurostat. Au premier trimestre 2016, le produit intérieur brut des pays qui utilisent cette devise a progressé de 0,6%. « C’est deux fois plus qu’au quatrième trimestre 2015. Mieux : une fois n’est pas coutume, la croissance de l’union monétaire a été plus dynamique que celle enregistrée aux Etats-Unis sur la même période (0,12 %) et au Royaume-Uni (0,4 %) » souligne Le Monde.

Alors que les Etats-Unis avaient retrouvé leur niveau de richesse d’avant la crise en 2011, ce semble être enfin le cas pour a zone euros. « La douloureuse page de la récession se tourne enfin, même si l’union monétaire garde encore de profondes séquelles du violent effondrement de l’activité enregistré en 2009 (-4,5 %), qu’il s’agisse de l’explosion du chômage de longue durée ou de l’envolée des créances douteuses en Grèce et en Italie » analyse le quotidien de l’après-midi.
 

Bonnes surprises en France et en Espagne

« Dans le détail, la France et l’Espagne ont dépassé les attentes des analystes, avec un PIB respectivement en hausse de 0,5 % et de 0,8 % au premier trimestre. Les chiffres des autres pays membres seront dévoilés ces prochaines semaines. Selon les prévisions de la banque suisse Pictet, le PIB allemand, publié le 13 mai, devrait progresser de près de 0,6 %, et celui de l’Italie, attendu le même jour, de 0,3 % » continue Le Monde.

Si la France va dans le bon sens, ce serait avant tout la progression de 1,2% des dépenses des ménages qui serait à l’origine de cette croissance. En parallèle, l’investissement des entreprises françaises a augmenté de 1,6%, un niveau jamais égalé depuis 2011. Ces chiffres de la demande intérieure s’explique en partie par la baisse générale du taux de chômage dans toute la zone avec un taux de 10,2% en mars contre 10,4% en février

Joseph Martin