35 heures : les propos d'Emmanuel Macron sèment la discorde au PS



Vendredi 28 Aout 2015


Emmanuel Macron, le ministre de l’Economie, a fustigé la gauche à propos des 35 heures. Mais le premier ministre, Manuel Valls, a réaffirmé sa volonté de ne pas faire de réforme sur les 35 heures.



Source : Wikimedia Comons, image libre de droits.
Il n’y aura pas de réforme sur les 35 heures, d’après les affirmations de Manuel Valls qui a répondu à Emmanuel Macron, le ministre de l’Economie, qui avait fustigé la gauche sur le sujet.
 
Après les déclarations d’Emmanuel Macron sur les 35 heures, un article en ligne du journal L’Express souligne la réponse de Manuel Valls, qui a assuré qu’il n’y aurait aucune réforme sur les 35 heures.

« Sonner la charge contre les 35 heures »

L’article de L’Express rappelle que lors de l'université du Medef, Emmanuel Macron « a sonné la charge contre les 35 heures », en affirmant que la gauche « a pu croire à un moment que la France pourrait aller mieux en travaillant moins. C'était des fausses idées. »
 
Ce vendredi 28 août, le premier ministre, Manuel Valls, a réagi aux propos du ministre de l’Economie, en déclarant qu’il n’y aurait « pas de remise cause du temps légal de travail et des 35 heures ». Mais en plus de Manuels Valls, d’autres politiques, eux aussi membres du Parti socialiste (PS), ont été encore plus virulents dans leurs réactions contre les propos d’Emmanuel Macron. L’article parle en effet du député Yann Galut, qui a affirmé amèrement sur BFMTV: « On comprend pourquoi avec de tels propos, Monsieur Macron préfère se faire applaudir à l'université d'été du Medef que de venir à La Rochelle, discuter avec les militants socialistes, ironise l'élu du Cher. Je me pose maintenant une question : Monsieur Macron aurait-il honte de la gauche et des socialistes ? »
 
L’article de L’Express reporte également les propos de Christian Paul, député socialiste de la Nièvre depuis 1997 et ancien secrétaire d'État à l'Outre-mer, qui a déclaré sur ITélé : « Je croyais d'ailleurs que Nicolas Sarkozy était de retour, mais je n'avais pas compris qu'il était de retour au gouvernement. »
 
 

Joseph Martin