Alstom et Bombardier remporte le "contrat du RER nouvelle génération"



Vendredi 13 Janvier 2017


Le consortium Alstom-Bombardier a remporté le contrat du RER nouvelle génération, l'un des plus importants dans l'histoire du ferroviaire en Europe avec une première tranche de 1,55 milliard d'euros, et dont le montant total pourra aller jusqu'à 3,75 milliards.



Source : Pixabay, image libre de droits.
La SNCF assure : « Plus de 8 000 emplois seront pérennisés en France dans la filière ferroviaire. » Dans un communiqué, le Stif, le Syndicat des transports en Île-de-France, annonce : « La première tranche ferme de ce marché comprend la livraison de 71 rames pour un montant estimé à 1,55 milliard d'euros subventionnés à 100 % par le Stif ».

Le consortium franco-canadien était quasiment assuré de remporter le contrat, après la mise hors jeu de l'espagnol CAF, à la fin du mois d’octobre dernier.

Le communiqué ajoute : « La part du consortium Alstom-Bombardier de cette première tranche s'élève à 1,1552 milliard d'euros (environ 70 % Alstom-30 % Bombardier) », le reste correspondant « aux frais des études de conception, d'industrialisation, de suivi de projet et d'homologation », ajoute le communiqué, cité dans un article en ligne du journal Le Point.

Jusqu’à 225 rames fournies

Selon les commandes optionnelles, « Alstom et Bombardier pourront avoir à fournir jusqu'à 255 rames (125 pour le RER D et 130 pour le RER E), pour un montant maximum d'environ 3,75 milliards d'euros. » Il s'agit du contrat « le plus important jamais financé par le Stif », et du « plus gros appel d'offres jamais mené par la SNCF sur du matériel roulant », précise ce communiqué.

Environ « 2 000 personnes travailleront sur ce projet au sein du groupement Alstom-Bombardier, sur le site de Bombardier à Crespin (Nord), et 8 sites d'Alstom en France : Valenciennes, Reichshoffen, Ornans, Le Creusot, Villeurbanne, Tarbes, Petit-Quevilly et Saint-Ouen ».

Lire l’intégralité de l’article du Point ici.
 

Joseph Martin