Budget 2019 : fonctionnaires et automobilistes sont perdants



Lundi 24 Septembre 2018


Le budget 2019 a comme prévu son lot de déçus et de satisfaits. Les différentes évolutions selon les domaines ont un impact plus ou moins réjouissant selon les catégories de personnes. Retraités et fonctionnaires sont perdants quand les salariés et locataire sans APL sont gagnants.



Creative Commons - Pixabay
Difficile de suivre les multiples évolutions de statuts et les conséquences pratiques de réformes. Avec la loi de finances de 2019, on en sait un peu plus sur ce qui va réellement changer dans le quotidien des Français. Dans un article de clarification des grandes lignes, Europe 1 classe les gagnants et les perdants.

« Pour les locataires, la taxe d'habitation sera encore moins chère en 2019 que cette année. Elle sera réduite de deux tiers pour 80% des ménages. Pour bénéficier de cette mesure, il faut gagner moins de 27.000 euros par an si on est célibataire, et moins de 55.000 euros par an si on est un couple avec deux enfants. Autre gain de pouvoir d'achat pour les salariés : il n'y aura plus de charges salariales sur les heures supplémentaires. Cette mesure doit entrer en vigueur en septembre 2019, mais cela pourrait même arriver un peu plus tôt. Selon nos informations, les députés En marche, appuyés par Bercy, aimeraient bien avancer cette date lors du débat budgétaire » liste l’article. Parmi ceux qui peuvent attendre du positif, il y aussi les personnes les plus vulnérables avec une revalorisation du minimum vieillesse, l’allocation adulte handicapée et le RSA sans que l’on sache encore dans quelle mesure.

A l’inverse, les fonctionnaires (stagnation du point d’indice), les retraités (revalorisation de 0,3% des pensions) et automobilistes ( augmentation taxes sur les carburants) vont grimacer. Enfin, d’autres doivent seulement attendre de découvrir dans quelle case de revenus ils seront : «les actuels bénéficiaires de l'allocation logement pourraient perdre le bénéfice de cette aide. En 2019, les APL seront en effet attribuées sur la base des revenus du moment et non plus sur ceux d'il y a deux ans »

Lire en intégralité l’article sur le site de Europe 1

Capucine Davignon