Une charte pour cadrer les discussions et réduire les frictions
La charte conclue fin novembre 2025 rassemble la FCD, l’ANIA, Pact’Alim, la FEEF, l’ILEC et la Coopération agricole autour d’un protocole visant à rendre les négociations plus prévisibles. Signée un jour avant l’ouverture officielle des discussions, elle fixe un cadre méthodologique commun dans un marché qui tente encore de retrouver un rythme normal après plusieurs saisons de fortes tensions tarifaires. « La signature de cette charte est une excellente nouvelle qui marque un tournant décisif », a déclaré Serge Papin selon le communiqué gouvernemental, soulignant l’importance d’un climat moins conflictuel pour la formation des prix.
Ce texte introduit trois engagements majeurs : des échanges plus respectueux, un traitement différencié pour les PME et une meilleure valorisation des produits frais. Les acteurs souhaitent ainsi limiter les pratiques perçues comme agressives, rééquilibrer les rapports de force et assurer une transparence accrue dans les demandes tarifaires. Les rendez-vous doivent être mieux programmés, les justifications davantage documentées et les échanges suivis tout au long du processus. L’objectif vise à réduire la volatilité du dialogue, qui a souvent nourri les incompréhensions sur les hausses de tarifs demandées.
Ce texte introduit trois engagements majeurs : des échanges plus respectueux, un traitement différencié pour les PME et une meilleure valorisation des produits frais. Les acteurs souhaitent ainsi limiter les pratiques perçues comme agressives, rééquilibrer les rapports de force et assurer une transparence accrue dans les demandes tarifaires. Les rendez-vous doivent être mieux programmés, les justifications davantage documentées et les échanges suivis tout au long du processus. L’objectif vise à réduire la volatilité du dialogue, qui a souvent nourri les incompréhensions sur les hausses de tarifs demandées.
Un calendrier resserré pour accélérer les arbitrages et clarifier les prix
La charte fixe un calendrier précis : ouverture des négociations le 1ᵉʳ décembre 2025 et clôture prévue au 1ᵉʳ mars 2026 pour les acteurs classiques. Pour les PME bénéficiant d’un statut spécifique, la date butoir a été fixée au 15 janvier 2026. Cette accélération permet d’alléger les contraintes pesant sur les plus petits fournisseurs et de mieux répartir la charge administrative, tout en garantissant une prise de décision plus rapide sur les tarifs à venir.
Ce texte rappelle également que les discussions portent uniquement sur les produits à marque nationale, excluant les marques de distributeur qui obéissent à des logiques différentes. En ciblant précisément la négociation sur les produits les plus sensibles pour les consommateurs, les parties cherchent à stabiliser la structure des prix dans un contexte où chaque variation est scrutée. Cette clarification doit aussi permettre d’éviter les controverses publiques récurrentes sur les écarts entre coûts industriels et prix en rayon, alors que la transparence est devenue un critère stratégique pour l’ensemble du secteur.
Ce texte rappelle également que les discussions portent uniquement sur les produits à marque nationale, excluant les marques de distributeur qui obéissent à des logiques différentes. En ciblant précisément la négociation sur les produits les plus sensibles pour les consommateurs, les parties cherchent à stabiliser la structure des prix dans un contexte où chaque variation est scrutée. Cette clarification doit aussi permettre d’éviter les controverses publiques récurrentes sur les écarts entre coûts industriels et prix en rayon, alors que la transparence est devenue un critère stratégique pour l’ensemble du secteur.