Une reprise mondiale tirée par les biens technologiques et l’intelligence artificielle
Le commerce international semble prêt à rebondir en 2025 avant de se heurter à de nouveaux vents contraires. Dans son rapport Global Trade Outlook and Statistics publié le 7 octobre 2025, l’OMC prévoit une croissance du volume mondial des marchandises de 2,4 % en 2025, après 2,8 % en 2024. Mais cette embellie ne serait que passagère : les économistes de l’organisation anticipent un fort ralentissement à 0,5 % dès 2026.
La reprise du commerce mondial en 2025 s’explique d’abord par une explosion des échanges de produits technologiques. D’après l’OMC, le volume du commerce de marchandises a progressé de 4,9 % au premier semestre 2025 par rapport à la même période de l’an dernier, tandis que la valeur totale des échanges a augmenté de 6 %. Les biens liés à l’intelligence artificielle — notamment les semi-conducteurs, serveurs et équipements de télécommunications — ont bondi de 20 %, représentant près de la moitié de la croissance mondiale enregistrée.
La directrice générale de l’OMC, Ngozi Okonjo-Iweala, a salué cette résistance du système commercial mondial : « Les réactions mesurées des pays face aux changements tarifaires, le potentiel de croissance de l’IA et la hausse des échanges entre économies émergentes ont permis d’atténuer les reculs du commerce en 2025 ». L’organisation prévoit également une hausse des exportations de services de 4,6 % en 2025, soutenue par la reprise du tourisme international, de la logistique et des services numériques.
La reprise du commerce mondial en 2025 s’explique d’abord par une explosion des échanges de produits technologiques. D’après l’OMC, le volume du commerce de marchandises a progressé de 4,9 % au premier semestre 2025 par rapport à la même période de l’an dernier, tandis que la valeur totale des échanges a augmenté de 6 %. Les biens liés à l’intelligence artificielle — notamment les semi-conducteurs, serveurs et équipements de télécommunications — ont bondi de 20 %, représentant près de la moitié de la croissance mondiale enregistrée.
La directrice générale de l’OMC, Ngozi Okonjo-Iweala, a salué cette résistance du système commercial mondial : « Les réactions mesurées des pays face aux changements tarifaires, le potentiel de croissance de l’IA et la hausse des échanges entre économies émergentes ont permis d’atténuer les reculs du commerce en 2025 ». L’organisation prévoit également une hausse des exportations de services de 4,6 % en 2025, soutenue par la reprise du tourisme international, de la logistique et des services numériques.
2026 : une révision à la baisse, entre effets Trump et ralentissement global
L’optimisme s’arrête toutefois aux portes de 2026. L’OMC revoit fortement à la baisse ses perspectives pour le commerce international, tablant désormais sur une croissance de seulement 0,5 % contre 1,8 % anticipé précédemment. Cette décélération marquée serait liée à la fois à la baisse de la demande mondiale, à la fin du cycle de restockage industriel et aux effets différés des droits de douane américains imposés par l’administration Trump.
Selon FashionNetwork, ces surtaxes, destinées à protéger certains secteurs manufacturiers américains, devraient frapper plus durement les échanges mondiaux à partir de 2026. Elles concernent notamment les produits électroniques, les véhicules électriques et plusieurs catégories de biens intermédiaires. Bloomberg souligne que « le plein impact des droits de douane instaurés par Donald Trump devrait se faire sentir en 2026 », notamment dans les flux entre les États-Unis, la Chine et l’Union européenne. La directrice de l’OMC a exprimé son inquiétude : « Les perspectives pour l’année prochaine sont plus sombres… Je suis très préoccupée ».
Ce coup d’arrêt interviendrait dans un contexte de ralentissement économique mondial : la croissance du PIB mondial passerait de 2,7 % en 2025 à 2,6 % en 2026, selon les estimations de l’OMC. Les exportations de services, elles aussi, devraient marquer le pas, progressant de 4,4 % seulement l’an prochain.
Selon FashionNetwork, ces surtaxes, destinées à protéger certains secteurs manufacturiers américains, devraient frapper plus durement les échanges mondiaux à partir de 2026. Elles concernent notamment les produits électroniques, les véhicules électriques et plusieurs catégories de biens intermédiaires. Bloomberg souligne que « le plein impact des droits de douane instaurés par Donald Trump devrait se faire sentir en 2026 », notamment dans les flux entre les États-Unis, la Chine et l’Union européenne. La directrice de l’OMC a exprimé son inquiétude : « Les perspectives pour l’année prochaine sont plus sombres… Je suis très préoccupée ».
Ce coup d’arrêt interviendrait dans un contexte de ralentissement économique mondial : la croissance du PIB mondial passerait de 2,7 % en 2025 à 2,6 % en 2026, selon les estimations de l’OMC. Les exportations de services, elles aussi, devraient marquer le pas, progressant de 4,4 % seulement l’an prochain.