Une cyberattaque qui a paralysé la production automobile britannique
Selon un communiqué officiel du constructeur, Jaguar Land Rover a été « impacté par un incident cybernétique » ayant conduit à « l’arrêt proactif des systèmes de production et de vente ». L’entreprise a précisé qu’elle ne disposait d’aucune preuve de fuite de données clients, mais reconnaissait une perturbation « sévère » de ses activités.
Les effets ont été immédiats. Les usines de Solihull, Halewood et Wolverhampton — qui produisent ensemble près de 1 000 véhicules par jour — ont cessé toute activité. Plusieurs milliers de salariés ont été invités à rester à domicile, tandis que des centaines de fournisseurs de pièces détachées, répartis à travers le Royaume-Uni, ont suspendu leurs livraisons. Selon The Guardian, l’incident a provoqué un arrêt complet de la chaîne logistique du constructeur et touché plus de 5 000 entreprises partenaires.
Cette cyberattaque a ainsi mis à nu la dépendance de l’industrie automobile britannique à des chaînes logistiques ultra-connectées. « Un simple arrêt de système informatique suffit désormais à bloquer des usines entières », a résumé un analyste du Cyber Monitoring Centre (CMC), qui suit l’impact de l’incident depuis septembre.
Les effets ont été immédiats. Les usines de Solihull, Halewood et Wolverhampton — qui produisent ensemble près de 1 000 véhicules par jour — ont cessé toute activité. Plusieurs milliers de salariés ont été invités à rester à domicile, tandis que des centaines de fournisseurs de pièces détachées, répartis à travers le Royaume-Uni, ont suspendu leurs livraisons. Selon The Guardian, l’incident a provoqué un arrêt complet de la chaîne logistique du constructeur et touché plus de 5 000 entreprises partenaires.
Cette cyberattaque a ainsi mis à nu la dépendance de l’industrie automobile britannique à des chaînes logistiques ultra-connectées. « Un simple arrêt de système informatique suffit désormais à bloquer des usines entières », a résumé un analyste du Cyber Monitoring Centre (CMC), qui suit l’impact de l’incident depuis septembre.
Un coût record pour le Royaume-Uni et son industrie
L’évaluation du coût global de la cyberattaque est sans équivoque. D’après le CMC, relayé par Reuters, les pertes économiques cumulées atteignent 1,9 milliard de livres sterling, soit près de 2,2 milliards d’euros. Cette estimation inclut non seulement les pertes directes de Jaguar Land Rover mais aussi les effets de ricochet sur ses fournisseurs, ses distributeurs et le tissu industriel environnant.
Le CMC classe l’incident en « catégorie 3 », son niveau le plus élevé pour un événement industriel. Le centre estime que la cyberattaque a entraîné une chute de 27 % de la production automobile britannique en septembre 2025 par rapport au mois précédent.
Le Financial Times précise que Jaguar Land Rover, filiale du groupe indien Tata Motors, devra supporter seule une grande partie du coût : la société ne disposait pas d’une couverture cyber suffisante pour un incident de cette ampleur.
À l’échelle macroéconomique, la cyberattaque a pesé sur la balance commerciale du Royaume-Uni : les exportations automobiles, moteur des revenus industriels britanniques, ont chuté de 19 % en septembre selon les données du Department for Business and Trade.
Au-delà du coût, cette cyberattaque interroge le modèle de production de l’industrie automobile. Jaguar Land Rover illustre la logique du « just-in-time », où chaque composant arrive quelques heures avant son intégration sur la chaîne d’assemblage. Ce modèle, qui optimise les coûts, amplifie toutefois les conséquences d’une interruption informatique.
Le CMC classe l’incident en « catégorie 3 », son niveau le plus élevé pour un événement industriel. Le centre estime que la cyberattaque a entraîné une chute de 27 % de la production automobile britannique en septembre 2025 par rapport au mois précédent.
Le Financial Times précise que Jaguar Land Rover, filiale du groupe indien Tata Motors, devra supporter seule une grande partie du coût : la société ne disposait pas d’une couverture cyber suffisante pour un incident de cette ampleur.
À l’échelle macroéconomique, la cyberattaque a pesé sur la balance commerciale du Royaume-Uni : les exportations automobiles, moteur des revenus industriels britanniques, ont chuté de 19 % en septembre selon les données du Department for Business and Trade.
Au-delà du coût, cette cyberattaque interroge le modèle de production de l’industrie automobile. Jaguar Land Rover illustre la logique du « just-in-time », où chaque composant arrive quelques heures avant son intégration sur la chaîne d’assemblage. Ce modèle, qui optimise les coûts, amplifie toutefois les conséquences d’une interruption informatique.