Le vote des actionnaires : entre soutien et controverse sur la personnalité d’Elon Musk
Lors de l’assemblée générale annuelle du constructeur, les actionnaires de Tesla ont adopté un dispositif d’intéressement à long terme destiné à Elon Musk, fondateur et dirigeant du groupe. Selon Reuters, le plan a été approuvé à plus de 75 % des voix, confirmant la confiance placée dans la stratégie du PDG. Le vote engage Tesla sur plusieurs années et conditionne le versement de cette rémunération à la réalisation d’objectifs précis. Il cristallise à la fois l’admiration pour le visionnaire et les interrogations sur la concentration du pouvoir dans une entreprise valorisée en milliards.
Le plan de rémunération d’Elon Musk a été validé par une large majorité d’actionnaires lors de l’assemblée d’Austin, le 6 novembre 2025. D’après BBC News et Reuters, plus de trois quarts des investisseurs présents ont voté en faveur du projet. Ce programme repose sur des attributions d’actions pouvant représenter jusqu’à 878 milliards de dollars selon la valorisation retenue, et jusqu’à 1 000 milliards de dollars en cas de succès total. Le conseil d’administration avait prévenu, selon Reuters, qu’un rejet du plan pourrait compromettre la présence du dirigeant à la tête du constructeur. Cette mise en garde a pesé sur la décision, plusieurs investisseurs voyant dans ce vote un choix stratégique pour la stabilité de Tesla.
Pourtant, la controverse n’a pas disparu. Le fonds souverain norvégien, qui détient environ 1,16 % du capital, a indiqué voter contre, invoquant « la taille de l’attribution, la dilution et le risque lié à un seul dirigeant », d’après AP News. De son côté, le cabinet de conseil ISS avait recommandé de rejeter la proposition, la jugeant excessive pour un seul PDG. À l’issue du vote, Elon Musk a remercié la salle avec un simple : « Merci », rapporté par ABC News, avant d’ajouter que Tesla « entrait dans un nouveau chapitre de son histoire », selon BBC News.
Le plan de rémunération d’Elon Musk a été validé par une large majorité d’actionnaires lors de l’assemblée d’Austin, le 6 novembre 2025. D’après BBC News et Reuters, plus de trois quarts des investisseurs présents ont voté en faveur du projet. Ce programme repose sur des attributions d’actions pouvant représenter jusqu’à 878 milliards de dollars selon la valorisation retenue, et jusqu’à 1 000 milliards de dollars en cas de succès total. Le conseil d’administration avait prévenu, selon Reuters, qu’un rejet du plan pourrait compromettre la présence du dirigeant à la tête du constructeur. Cette mise en garde a pesé sur la décision, plusieurs investisseurs voyant dans ce vote un choix stratégique pour la stabilité de Tesla.
Pourtant, la controverse n’a pas disparu. Le fonds souverain norvégien, qui détient environ 1,16 % du capital, a indiqué voter contre, invoquant « la taille de l’attribution, la dilution et le risque lié à un seul dirigeant », d’après AP News. De son côté, le cabinet de conseil ISS avait recommandé de rejeter la proposition, la jugeant excessive pour un seul PDG. À l’issue du vote, Elon Musk a remercié la salle avec un simple : « Merci », rapporté par ABC News, avant d’ajouter que Tesla « entrait dans un nouveau chapitre de son histoire », selon BBC News.
Un plan de rémunération conditionné à la performance
Le plan de rémunération approuvé par les actionnaires ne correspond pas à un salaire fixe. Il s’agit d’un système d’attributions d’actions réparties sur plusieurs années et strictement liées à la performance. Selon Reuters, le PDG Elon Musk devra rester à la tête de Tesla pendant au moins sept ans et demi pour prétendre à la totalité des versements. Il devra aussi atteindre plusieurs jalons ambitieux : Livrer 20 millions de véhicules électriques, Déployer 1 million de robotaxis, Produire 1 million de robots humanoïdes, Et faire franchir à Tesla une capitalisation boursière de 8,5 trillions de dollars. Le conseil d’administration souligne que « la rémunération d’Elon Musk ne vaudra rien tant que les actionnaires n’auront pas constaté une progression réelle de la valeur de l’entreprise ». Ce dispositif vise à aligner la réussite personnelle du PDG sur celle de Tesla.
L’approbation de cette rémunération place Tesla à part dans le paysage des constructeurs automobiles. Là où les grands groupes privilégient la stabilité salariale, le plan de Elon Musk repose sur une logique de « pari industriel » fondé sur la croissance et la technologie. Pour Tesla, ce vote constitue un acte de confiance dans la vision d’un PDG qui veut transformer le constructeur en un leader mondial de la mobilité autonome, de l’intelligence artificielle embarquée et de la robotique.
L’approbation de cette rémunération place Tesla à part dans le paysage des constructeurs automobiles. Là où les grands groupes privilégient la stabilité salariale, le plan de Elon Musk repose sur une logique de « pari industriel » fondé sur la croissance et la technologie. Pour Tesla, ce vote constitue un acte de confiance dans la vision d’un PDG qui veut transformer le constructeur en un leader mondial de la mobilité autonome, de l’intelligence artificielle embarquée et de la robotique.