Entrepreneurs et financiers à l’Elysée pour parler de l’investissement



Lundi 15 Septembre 2014


Lundi 15 septembre, deux cent cinquante personnes ont été invitées à l’Elysée pour parler des problèmes de financement et d’investissement en France. Ces Assises de l’investissement veulent démontrer l’intérêt des autorités pour la relance de l’économie et la favorisation du climat des affaires.



Creative Commons - Flickr
Lundi 15 septembre, l’Elysée organise les Assises de l’investissement. À cette occasion la présidence de la république a invité deux cent cinquante personnes représentatives du tissu économique, de l’entreprenariat et du financement pour aborder ce sujet délicat. « Notant que le financement des entreprises se fait encore en France majoritairement au travers des banques, le ministre de l'Économie, Emmanuel Macron, a souligné que "l'enjeu est de trouver des alternatives", en particulier "après la phase d'amorçage, lors de la phase de développement à l'étranger ou lors de difficultés" » précise lepoint.fr en s’appuyant sur une dépêche de l’Agence France presse.

Le nouveau ministre de l’Economie animait lui-même deux tables rondes sur l’investissement et la méthode pour « mobiliser les financement privés par l’investissement public.

Pas d’argent public et frilosité des investisseurs

Le ministre de l’Economie a résumé en deux mots la difficulté de la situation actuelle pour les entrepreneurs et les entreprises en quête de fonds : « Il n'y a plus d'argent public et une forme d'anémie dans l'investissement privé. » Mais si l’événement a été organisé ce n’est certainement pas pour que les entrepreneurs et financiers entendent un résumé d’un situation qu’ils subissent depuis maintenant plusieurs années. La plupart des personnes qui se sont déplacées veulent faire entendre leur voix pour que l’exécutif propose des mesures concrètes qui favoriseront le climat des affaires. À ce titre, l’intervention de François Hollande est très attendue. Le président de la République doit animer une table ronde avec cinq entrepreneurs avant de prononcer un discours qui, d’après son entourage consulté par Le Point, doit comporter « quelques annonces. »
 
Aucune recette miracle n’est attendue du côté des professionnels. Les chiffres sont les chiffres et la stagnation du PIB du pays ne laisse pas espérer un regain d’investissement. « En France, on constate qu'il y a encore des tensions de trésorerie assez vives dans un contexte où le nombre de défaillances d'entreprises demeure assez élevé » aurait on reconnu dans ce même entourage du président.

Joseph Martin