Une entreprise publique fragilisée par des déficits chroniques
Le rapport publié le 23 septembre 2025 souligne la dégradation des comptes de France Télévisions. Le groupe prévoit un déficit net de 40 millions d’euros en 2025, après avoir accumulé près de 81 millions de pertes depuis 2017. Dans le même temps, les capitaux propres sont tombés à 179 millions d’euros, contre 294 millions en 2017, franchissant depuis 2021 le seuil critique de la moitié du capital social.
Cette situation place directement l’État, actionnaire unique, face à une obligation légale : recapitaliser ou réduire le capital social avant fin 2026. Faute d’action, le groupe s’exposerait à une dissolution juridique. La Cour des comptes insiste : il ne s’agit plus d’un simple déficit budgétaire, mais d’un enjeu de continuité économique et stratégique pour l’audiovisuel public.
Cette situation place directement l’État, actionnaire unique, face à une obligation légale : recapitaliser ou réduire le capital social avant fin 2026. Faute d’action, le groupe s’exposerait à une dissolution juridique. La Cour des comptes insiste : il ne s’agit plus d’un simple déficit budgétaire, mais d’un enjeu de continuité économique et stratégique pour l’audiovisuel public.
Des ressources instables et la nécessité de réformes rapides
France Télévisions souffre d’un double choc : la baisse des dotations publiques (–36 M€ en 2025) et la contraction de ses revenus propres (–68 M€ après un pic publicitaire en 2024). Cet effet ciseau met en évidence la fragilité d’un modèle dépendant de financements étatiques et de recettes commerciales volatiles.
La Cour des comptes recommande des réformes structurelles : meilleure maîtrise des charges, rationalisation des investissements et diversification des recettes, notamment numériques. Pour rester compétitif dans un marché dominé par les plateformes internationales, France Télévisions doit redéfinir son modèle, sous peine de rester tributaire d’arbitrages budgétaires défavorables.
La Cour des comptes recommande des réformes structurelles : meilleure maîtrise des charges, rationalisation des investissements et diversification des recettes, notamment numériques. Pour rester compétitif dans un marché dominé par les plateformes internationales, France Télévisions doit redéfinir son modèle, sous peine de rester tributaire d’arbitrages budgétaires défavorables.