Marché du neuf : volumes au plus bas
Au cours du troisième trimestre 2025, les mises en vente de logements neufs en France se sont établies à 9 962 unités, ce qui constitue un recul de 5,4 % par rapport à la même période un an avant. Cette performance — considérée « jamais vue » depuis la création de l’observatoire en 2008 — illustre une paralysie croissante de la chaîne promotion-vente.
Parallèlement, les réservations ont été réduites à 17 206 logements, marquant une baisse de 20,4 % en glissement annuel. Ces chiffres traduisent davantage qu’un simple ralentissement : ils révèlent une perte de dynamique structurelle du marché du neuf, malgré des besoins persistants en logements et une politique active en faveur de la construction.
Parallèlement, les réservations ont été réduites à 17 206 logements, marquant une baisse de 20,4 % en glissement annuel. Ces chiffres traduisent davantage qu’un simple ralentissement : ils révèlent une perte de dynamique structurelle du marché du neuf, malgré des besoins persistants en logements et une politique active en faveur de la construction.
Répercussions pour les acteurs : promoteurs et investisseurs en tension
L’effondrement des volumes met en danger un modèle longtemps soutenu par l’investissement locatif. Le retrait massif des investisseurs privés – lié à l’arrêt de dispositifs fiscaux – crée un vide de demande qui fragilise fortement la rentabilité des programmes neufs. Selon la fédération professionnelle, « la vente aux investisseurs n’existe quasiment plus ».
Pour les promoteurs, cette contraction se traduit par une hausse des mises en suspens de programmes et un recul des résultats. Le secteur entre dans une période de réajustement : tarification, coûts de construction, solvabilité des acquéreurs et fiscalité sont désormais sur la table. Pour les investisseurs et acteurs de la promotion, la donne change : il ne s’agit plus seulement de vendre, mais de repenser la chaîne de valeur du neuf.
Pour les promoteurs, cette contraction se traduit par une hausse des mises en suspens de programmes et un recul des résultats. Le secteur entre dans une période de réajustement : tarification, coûts de construction, solvabilité des acquéreurs et fiscalité sont désormais sur la table. Pour les investisseurs et acteurs de la promotion, la donne change : il ne s’agit plus seulement de vendre, mais de repenser la chaîne de valeur du neuf.