Cyberattaque : un événement aux conséquences directes sur la production
Survenue durant le week-end du 31 août au 1er septembre 2025, la cyberattaque subie par Jaguar Land Rover a brutalement suspendu les opérations industrielles, perturbé ses outils numériques et interrompu la chaîne d’approvisionnement. Dès le 2 septembre, l’entreprise reconnaissait une « perturbation grave » de ses systèmes, qui a précisé qu’« aucune preuve ne montre que des données clients ont été volées mais les activités de production ont été sévèrement désorganisées ».
Pour un constructeur automobile dépendant d’une synchronisation parfaite entre usines, flux logistiques et systèmes numériques, l’interruption provoquée par la cyberattaque a constitué un choc industriel immédiat. Selon les informations publiées le 14 novembre 2025 par The Independent, les sites de production du groupe ont été contraints de suspendre leurs activités pendant cinq à six semaines. Cette durée, inhabituelle dans l’industrie automobile, a entraîné l’arrêt quasi complet des chaînes d’assemblage au Royaume-Uni.
Cette cyberattaque a été qualifiée par le Cyber Monitoring Centre d’« incident cyber le plus économiquement dommageable ayant touché le Royaume-Uni ». Le même document précise que « la majeure partie de l’impact financier provient de la perte de production chez JLR et ses fournisseurs ». Plus de 5 000 organisations intégrées à la supply chain ont été touchées, accentuant l’effet domino industriel. Le coût estimé pour l’économie britannique atteint environ 1,9 milliard de livres sterling, soit près de 2,2 milliards d’euros, un chiffre inédit pour un incident affectant un constructeur automobile.
Pour un constructeur automobile dépendant d’une synchronisation parfaite entre usines, flux logistiques et systèmes numériques, l’interruption provoquée par la cyberattaque a constitué un choc industriel immédiat. Selon les informations publiées le 14 novembre 2025 par The Independent, les sites de production du groupe ont été contraints de suspendre leurs activités pendant cinq à six semaines. Cette durée, inhabituelle dans l’industrie automobile, a entraîné l’arrêt quasi complet des chaînes d’assemblage au Royaume-Uni.
Cette cyberattaque a été qualifiée par le Cyber Monitoring Centre d’« incident cyber le plus économiquement dommageable ayant touché le Royaume-Uni ». Le même document précise que « la majeure partie de l’impact financier provient de la perte de production chez JLR et ses fournisseurs ». Plus de 5 000 organisations intégrées à la supply chain ont été touchées, accentuant l’effet domino industriel. Le coût estimé pour l’économie britannique atteint environ 1,9 milliard de livres sterling, soit près de 2,2 milliards d’euros, un chiffre inédit pour un incident affectant un constructeur automobile.
Une facture directe pour Jaguar Land Rover dépassant les 200 millions d’euros
Sur le plan financier, Jaguar Land Rover a chiffré de manière précise le coût interne de la cyberattaque. Dans son rapport du 14 novembre 2025, l’entreprise indique que les « éléments exceptionnels » liés à l’incident atteignent 196 millions de livres, soit près de 225 millions d’euros, intégrés dans un total de 238 millions de livres d’éléments non récurrents incluant un programme de départs volontaires.
La cyberattaque a également contribué à une forte détérioration des performances du trimestre clos le 30 septembre 2025. Le chiffre d’affaires s’est établi à 4,9 milliards de livres, soit environ 5,6 milliards d’euros, enregistrant une baisse de 24 % sur un an. Le groupe a parallèlement déclaré une perte avant impôts et éléments exceptionnels équivalente à (485) millions de livres, soit près de 558 millions d’euros, ce qui constitue l’une des pires performances trimestrielles de la décennie. Chaque semaine d’arrêt de production a coûté jusqu’à 57 millions d’euros, compte tenu du modèle industriel très intégré du constructeur.
La cyberattaque a également contribué à une forte détérioration des performances du trimestre clos le 30 septembre 2025. Le chiffre d’affaires s’est établi à 4,9 milliards de livres, soit environ 5,6 milliards d’euros, enregistrant une baisse de 24 % sur un an. Le groupe a parallèlement déclaré une perte avant impôts et éléments exceptionnels équivalente à (485) millions de livres, soit près de 558 millions d’euros, ce qui constitue l’une des pires performances trimestrielles de la décennie. Chaque semaine d’arrêt de production a coûté jusqu’à 57 millions d’euros, compte tenu du modèle industriel très intégré du constructeur.
Un impact étendu à Tata Motors et à l’ensemble de la filière automobile
La maison-mère Tata Motors a fait face, elle aussi, à un choc financier. Dans deux communications relayées par une agence de presse internationale les 14 et 17 novembre 2025, le groupe indien a révisé à la baisse la marge opérationnelle attendue de JLR pour l’exercice fiscal 2026, désormais située entre 0 % et 2 %. Le constructeur représente en effet la plus grande part des bénéfices du groupe, ce qui accentue l’effet de la cyberattaque sur les perspectives globales.
Dans le même cadre, Tata Motors a dû enregistrer une charge exceptionnelle de plus de 228 millions de dollars, soit environ 213 millions d’euros, principalement en raison de l’interruption prolongée des sites britanniques. Le recul a également été perceptible sur les marchés financiers, où l’action Tata Motors a connu plusieurs séances de volatilité après la publication des résultats.
Dans le même cadre, Tata Motors a dû enregistrer une charge exceptionnelle de plus de 228 millions de dollars, soit environ 213 millions d’euros, principalement en raison de l’interruption prolongée des sites britanniques. Le recul a également été perceptible sur les marchés financiers, où l’action Tata Motors a connu plusieurs séances de volatilité après la publication des résultats.