L'entreprise Crisalid exporte ses logiciels de caisse au Japon



Vendredi 16 Janvier 2015


Spécialiste de l'encaissement tactile pour point de vente et réseaux de magasins, Crisalid est éditeur de logiciels de caisse adaptées métiers, à Chatel-Saint-Germain. Après un déploiement en France, la société de 35 personnes se tourne vers l'export. Elle vise l'Angleterre et le Japon.



En effet, Crisalid y accompagne un de ses clients qui ouvre des boutiques. L’entreprise s’est préparé à l’export après être arrivés en France sur son offre destinée à différents métiers. Désormais, Crisalid va devoir se plier à d’autres modes de fonctionnement. Destinées à l’origine à de simples caisses enregistreuses, les solutions informatiques que développe Crisalid se sont enrichies. Elles permettent aujourd’hui de gérer, bien sûr, les opérations de paiement mais aussi les flux, les commandes, la comptabilité ou les actions de fidélisation des clients. Et cela même à partir de tablettes et de smartphones. Plutôt que d’être un éditeur généraliste, Crisalid a choisi de n’être présent que sur des marchés ciblés tels que boulangeries-pâtisseries, fleuristes, restaurateurs, buralistes, supérettes ou musées, piscines et parcs d’attractions afin d’accroître la valeur ajoutée de ses produits. L’entreprise ne propose pas de système standard mais des solutions adaptées à chaque métier après plusieurs semaines d’échanges avec les utilisateurs.
 
Plusieurs antennes en France
 
En 1992, après une première expérience dans une petite entreprise, Luc Ercole, fondateur et directeur de l’entreprise, de formation commerciale, crée Crisalid. Un nom et un logo facilement identifiables, selon lui, dans différentes langues et cultures, étudié pour se différencier de la concurrence. Un atout dans la démarche export qu’il engage après avoir développé ses activités dans la moitié Est de la France au travers de quatre agences commerciales à Strasbourg, Dijon, Nîmes et Paris. Il a aussi ouvert un premier show-room en Moselle où les commerçants peuvent découvrir les technologies d’encaissement les plus récentes. L’entreprise lorraine avait déjà une petite expérience de l’étranger depuis l’ouverture en 2008 d’une agence au Luxembourg voisin. L’ensemble réalise un chiffre d’affaires de l’ordre de 3,8 millions d’euros et emploie 34 salariés.
 


Joseph Martin