Un contrat militaire d’ampleur inédite
Le ministère des Armées a validé l’ouverture d’un marché stratégique pour renouveler une partie de la flotte logistique de l’armée de Terre. Ce programme, baptisé FTLT, vise à remplacer des véhicules dont certains approchent les 40 ans. Avec 7 000 camions à fournir, l’investissement atteint 5 milliards d’euros, l’un des plus importants du secteur terrestre depuis plusieurs décennies.
La décision de la DGA doit intervenir d’ici fin 2025, après la désignation du lauréat de l’appel d’offres. Pour l’armée de Terre, cette modernisation est une réponse directe aux lacunes mises en évidence lors des exercices de haute intensité récents, et un gage de fiabilité opérationnelle pour les vingt prochaines années.
La décision de la DGA doit intervenir d’ici fin 2025, après la désignation du lauréat de l’appel d’offres. Pour l’armée de Terre, cette modernisation est une réponse directe aux lacunes mises en évidence lors des exercices de haute intensité récents, et un gage de fiabilité opérationnelle pour les vingt prochaines années.
Un impact direct sur l’industrie et l’emploi
Cette commande mobilise les principaux constructeurs européens, dont Arquus, Iveco ou MAN. Le choix final pèsera lourd sur l’équilibre industriel, car il conditionnera des milliers d’emplois directs et indirects dans les filières automobiles et de défense. Le gouvernement mise ainsi sur un effet d’entraînement positif pour l’économie nationale.
À l’échelle européenne, un tel volume pourrait renforcer la compétitivité des industriels français et soutenir des perspectives à l’export. Pour le monde des affaires, ce contrat illustre l’interdépendance croissante entre la politique de défense, la souveraineté industrielle et les retombées économiques.
À l’échelle européenne, un tel volume pourrait renforcer la compétitivité des industriels français et soutenir des perspectives à l’export. Pour le monde des affaires, ce contrat illustre l’interdépendance croissante entre la politique de défense, la souveraineté industrielle et les retombées économiques.