La crise de l’immobilier frappe encore plus durement les bureaux



Vendredi 21 Juillet 2023


Touché également pas l’essor du télétravail, le secteur immobilier des bureaux est au plus mal. Les entreprises ont besoin de moins en moins de surface et l’offre dépasse largement la demande post covid.



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L’immobilier en général souffre, mais ce n’est rien en comparaison du secteur des bureaux. « La crise sanitaire est passée par là. Elle a complètement rebattu les cartes du marché du bureau. Avec la généralisation du télétravail, et le recours au flex office - organisation sans bureau fixe car l’on compte moins de places que de salariés - les grandes sociétés ont drastiquement réduit leur demande en mètres carrés », explique Le Figaro, dans un grand articlé dédié au sujet. 

Les professionnels de la vente ou de la location des bureaux observent les effets d’une tendance globale de l’immobilier, couplée aux nouvelles habitudes des entreprises et des travailleurs. Deux facteurs qui contribuent logiquement à l’effondrement de l’activité, accentuée par une conjoncture morse.

Résultat, note le quotidien, l’opportunité de transformer les bureaux en logements est de plus en plus envisagée. « Surtout quand il s’agit d’adapter des bureaux en logements. Cette opération semblant d’autant plus naturelle que la demande de logements est aujourd’hui insuffisante en France, et plus particulièrement dans les zones denses. « Il y a des localisations encore bien desservies par les transports, pas trop loin des centres économiques et qui peuvent accueillir du résidentiel, détaille Olivier Estève, directeur général délégué de Covivio. Je pense par exemple à Rueil, Charenton ou Fontenay, où nous allons sans doute voir des transformations. » La Foncière a développé une compétence dans ce domaine, après avoir acquis des portefeuilles d’actifs auprès d’Orange et EDF, dont certains, en région, ne pouvaient pas rester comme des bureaux. Mais le logement présente plusieurs difficultés. D’abord technique, car la profondeur d’un immeuble de bureaux est généralement d’une vingtaine de mètres, contre une douzaine de mètres pour du logement. Ce qui pose des problèmes de lumière naturelle pour certaines pièces », continue le quotidien.

Lire ici en intégralité l’artcile du « Figaro » sur le site du quotidien


Joseph Martin