La démission d'Emmanuel Macron secoue l'Elysée



Mardi 30 Aout 2016


L'Élysée a annoncé la démission d'Emmanuel Macron et son remplacement par Michel Sapin, nouveau ministre de l’Economie et des Finances.



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« L'Élysée a confirmé la démission du ministre de l'Économie Emmanuel Macron pour se consacrer entièrement à son mouvement politique. Emmanuel Macron a vu le président à 15 heures pour lui remettre en mains propres sa lettre de démission », explique un article du journal Le Point, d’après les informations  d’une porte-parole d'En marche !.

Celle- ci ajoute : « Il va reprendre sa liberté pour continuer à construire une nouvelle offre politique. »

Son successeur est Michel Sapin, ancien ministre des Finances. Michel Sapin va cumuler les deux postes et devient ministre de l'Économie et des Finances, annonce l'Élysée.
 

« Un coup de bambou »

Selon le député Richard Ferrand, « membre du premier cercle d'Emmanuel Macron, cette sortie du gouvernement ne signifie pas nécessairement l'entrée en lice de l'ancien banquier pour 2017. »

L’article du Point précise que « celle-ci n'interviendra que  si sa démarche convainc, séduit, se traduit dans les sondages, si des intellectuels, des syndicalistes, des élus y adhèrent ».

Il ajoute qu’un « autre proche, le sénateur socialiste Gérard Collomb, a expliqué devant des journalistes la démarche de son protégé : ‘La voie suivie aujourd'hui qui consiste à dire on va attendre décembre pour savoir si Hollande y va, c'est intenable, car si personne n'est prêt, ce sera la débandade’. »

Quant au Premier ministre Manuel Valls, il « semble déjà prêt à revendiquer l'investiture, comme il l'a subtilement laissé apparaître lors d'un meeting de la majorité à Colomiers (Haute-Garonne) lundi soir. »

Parmi les ministres les plus appréciés de l'opinion, « Emmanuel Macron, 38 ans, multipliait depuis plusieurs mois les provocations, entre le lancement de son mouvement En marche ! et ses déclarations tapageuses. Il y a quelques semaines encore, il avait expliqué, aux côtés de Philippe de Villiers lors d'une visite au Puy du Fou, que ‘l'honnêteté [l']oblige[ait] à dire’ qu'il n'était ‘pas socialiste’. »

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Joseph Martin