La lente agonie de l’industrie européenne



Mercredi 3 Avril 2019


Dans un article complet, La Tribune dresse l’inquiétant bilan de l’industrie européenne qui a enregistré une contraction importante en mars. Plombée par l’Allemagne notamment mais aussi l’Italie et la France, la tendance est préoccupante.



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Le mois de mars a enregistré la plus forte baisse du secteur manufacturier depuis plus de cinq ans. « Selon le dernier indice PME/markit publié ce lundi premier avril, le secteur manufacturier de la zone euro a enregistré sa plus forte contraction depuis presque 6 ans au cours du mois de mars. Il passe ainsi de 49,3 en février à 47,7. Le coup de frein de la croissance dans les grandes économies européennes, le ralentissement du commerce international et les incertitudes sur le plan politique ont pu contribuer à dégrader la situation du secteur industriel » rapporte La Tribune.fr.
 
Le site économique publie un article complet sur le replis de l’industrie européenne. « Le coup de mou de l'activité industrielle est un phénomène partagé par de nombreux pays. Selon les experts, quatre pays sur huit étudiés ont connu une contraction ces dernières semaines. Parmi eux, l'Autriche, la France, l'Allemagne et l'Italie sont concernés par cette chute de l'activité. Ce sont les Allemands qui ont connu la plus faible performance de l'indicateur manufacturier avec un repli qui entraîne un plus bas de plus de six ans et demi. Depuis plusieurs mois, l'industrie automobile outre-Rhin connaît de vraies difficultés liées notamment à la baisse de la demande internationale et au renforcement des normes contre la pollution à l'échelle du Vieux continent » lit-on.
 
L’Italie est aussi responsable de ce recul avec un secteur secondaire en grande difficulté et une récession de 0,2% prévue pour 2019.  Quant à la France, « D'après les derniers résultats de l'enquête de Markit sur l'économie hexagonale, l'indice PMI des directeurs d'achat s'est replié de 51,5 en février à 49,7. Cet indicateur, qui prend en compte les nouvelles commandes, la production, l'emploi, les délais de livraison des fournisseurs et les stock des achats, a connu sa première contraction depuis décembre 2018. Un niveau inférieur à 50 signale un repli de l'activité, tandis qu'une valeur supérieure à cette limite traduit une expansion. Le cabinet explique cet infléchissement par "un retour à la baisse de la production et des nouvelles commandes ainsi que du plus fort recul des ventes à l'export depuis trois mois". Les résultats de l'enquête indiquent que cette baisse de la demande est particulièrement visible dans l'industrie automobile et le commerce de détail » nous apprend La Tribune.
 
Lire en intégralité l’article cité sur le site La Tribune.fr

Capucine Davignon