La prime à la démission, une invention d’Amazon qui fait parler d’elle



Jeudi 2 Février 2017


Amazon, le géant mondial de la distribution et maintenant de la vidéo à la demande, fait de nouveau parler de lui en offrant à ses salariés la possibilité de toucher une prime s’il démissionne dans les prochains jours. La pratique qui date de 2014 et concerne les salariés dépôts en CDI désarçonne les syndicats qui ont saisi l’Inspection du travail. Les représentants du personnel craignent un plan social camouflé.



Un prime pour ceux qui démissionnent, Amazon ne fait décidément rien comme les autres. Après avoir fait parler de lui pour ses livraisons par drones avant tout le monde ou son entrée dans le secteur de la vidéo à la demande, le géant du web se fait de nouveau remarquer pour ses pratiques managériales et de RH.
 
En proposant à ses salariés des plateformes de distribution une prime de 2 000 à 8 000 euros selon leur ancienneté s’ils décident de démissionner avant dimanche, le groupe a surpris tout le monde. La prime au licenciement c’est de l’inédit et donc ça fait réagir. « Baptisée « The offer» («l'offre» en anglais), ce programme RH est adressé aux employés en CDI qui travaillent dans les entrepôts du géant de l'e-commerce depuis au moins un an et qui souhaitent démissionner pour un projet personnel ou une reconversion. Sa durée est limitée dans le temps : deux semaines par an, en début d'année, après le pic d'activité en fin d'année » raconte Le Figaro .
 
Si la pratique existe depuis 2014 et l’annonce de son lancement par le top management du hroupe, elle fait de nouveau parler d’elle parce que les syndicats français ont décidé de saisir l’inspection du travail. Par communiqué des représentants syndicaux montrent qu’ils craignent qu’il s’agisse en réalité d’un plan de départ volontaire camouflé. En réalité on comprend surtout que l’étrangeté de la mesure les désarçonne. « Le syndicat a demandé à Amazon « une réunion extraordinaire pour, dans un premier temps, réunir toutes les informations sur cette offre à la démission» » rapporte le quotidien français.
 
Lire ici en intégralité l’article du journal Le Figaro

Joseph Martin