Le ralentissement de la croissance mondiale prévu par le FMI



Mercredi 9 Septembre 2015


Une note du Fonds monétaire international (FMI) révèle de nombreux risques de ralentissement de l’économie mondiale.



 

Un article en ligne du journal Ouest France souligne les inquiétudes du FMI face à un éventuel ralentissement de la croissance mondiale.

 L’article explique que, selon les experts du FMI, « une combinaison de facteurs, dont les turbulences en Chine et la volatilité sur les marchés financiers, pourrait conduire à une forte révision à la baisse des prévisions de croissance. »  

L’article ajoute plus précisément que dans une note rédigée « en vue d'une réunion de responsables des Finances du G20 vendredi et samedi à Ankara, en Turquie, les experts du FMI énumèrent un ensemble de menaces pour l'économie mondiale allant d'un renchérissement du dollar à la dépréciation des monnaies des pays émergents, la chute du prix des matières premières et le ralentissement du flux de capitaux. »


Des risques « prépondérants »

On peutlire dans cette note : « Les risques à la baisse deviennent prépondérants et la matérialisation simultanée de certains d'entre eux aurait pour conséquence des prévisions bien plus faibles. »

 ​Au mois de juillet dernier, le Fonds monétaire international a baissé « ses prévisions de croissance pour 2015 à 3,3% et celles pour la Chine à 6,8% ». Selon le journal Ouest France, les experts pensent « que le gouvernement de Pékin doit poursuivre la libéralisation de son économie en dépit des turbulences sur les marchés financiers.» L’article ajoute le commentaire des experts en question : « Les récentes corrections brutales de la Bourse ne doivent pas décourager les autorités de poursuivre sur la voie des réformes pour donner aux mécanismes de marché un rôle plus important dans l'économie, éliminer les distorsions et renforcer les institutions. » 

Selon Ouest France, la note ajouterait également que « les politiques monétaires accommodantes dans les économies développées ont été ‘essentielles’ pour soutenir la croissance dans les pays du G20 depuis six mois, qui ponte aussi l'importance de réformes structurelles pour améliorer production et productivité. »


Joseph Martin