Le salaire moyen dans le secteur privé atteint 2 238 euros nets



Mercredi 24 Avril 2019


Les chiffres de l’Insee sur les revenus des Français en 2016 montrent qu’un Français sur deux a gagné plus de 1 789 euros nets par mois. Ce sont surtout les salaires les plus élevés qui ont connu les plus fortes augmentations.



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En moyenne les salariés français du privé gagnaient 2 238 euros nets par mois en 2016. L’Insee vient de publier les résultats de son étude sur les salaires français. On apprend ainsi qu’un Français dans le privé sur deux gagne plus de 1 789 euros par mois et que le salaire moyen a augmenté de 0,5% en prenant en compte l’inflation. C’est moins qu’en 2015 (+1,1%) et ce sont les salaires des cadres qui tirent la moyenne vers le haut. « Aux extrémités de la distribution, les 10 % les moins bien rémunérés gagnent moins de 1 189 euros par mois (1er décile), tandis que les 10 % les mieux rémunérés perçoivent plus de 3 576 euros (9e décile). Ce sont essentiellement les salariés français les mieux payés qui ont bénéficié des plus grosses augmentations.Les salaires augmentent un peu plus fortement dans le haut de la distribution en 2016, ce qui accroît légèrement les disparités salariales poursuivant la tendance de ces dernières années. Ainsi, le 9e décile de salaires augmente de 0,5 % en 2016 et de 5,0 % depuis 2008 alors que le 1er décile augmente de 0,1 % en 2016 et de 2,3 % depuis 2008 » détaille Le Figaro .
 
Autre constat pour cette année 2016, l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes continue à se réduire. « Hors contrats aidés et de professionnalisation, le salaire net en équivalent temps plein (EQTP) des femmes est inférieur de 18,9 % en moyenne à celui des hommes. Cet écart continue de se réduire, de 0,3 point par rapport à 2015 et de 3,4 points par rapport à 2002. Le salaire des personnes présentes du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2016 dans le même établissement, soit un peu plus d’un salarié du privé sur deux, augmente de 2,0 % en euros constants. Cette hausse reflète en grande partie les progressions de carrière et les gains d’ancienneté de ce groupe, où les contrats à durée indéterminée, les hommes et les salariés à temps complet sont surreprésentés » lit-on plus loin.

Joseph Martin