Près de 10 % du prix peut être négocié en France
D’avril à juin 2025, les marges de négociation sur le marché immobilier ancien en France ont atteint des sommets rarement vus depuis la dernière décennie. Selon les données publiées en juin par le baromètre LPI-iad, relayées par IAD France le 16 juillet 2025, ces marges représentaient 9,6 % en mai, contre environ 5 % en moyenne depuis 2010, soit une hausse de près de 45 % en un an. Même si elles ont légèrement reflué en juin à 9,0 %, le niveau reste particulièrement élevé.
En mai 2025, la marge moyenne constatée s’élevait à 9,6 %, avant de se stabiliser autour de 9,0 % en juin, d’après les chiffres communiqués par le Journal de l’Agence le 4 juillet. Les maisons sont particulièrement concernées, avec une marge de 10,2 %, contre 7,5 % pour les appartements. Cette différence s’explique par le fait que les maisons, souvent situées en périphérie ou en zones rurales, se vendent moins rapidement, ce qui incite les vendeurs à accorder des rabais plus importants.
Un pavillon de banlieue affiché à 300 000 euros peut, dans ce contexte, se négocier autour de 270 000 euros, soit une réduction de 10 %. Une grande maison familiale dans une ville moyenne, proposée à 500 000 euros, pourrait se conclure à 440 000 euros si le bien est sur le marché depuis plusieurs mois. Ces situations illustrent le pouvoir de négociation accru des acheteurs, qui n’hésitent pas à formuler des offres inférieures de 8 à 12 % au prix affiché.
En mai 2025, la marge moyenne constatée s’élevait à 9,6 %, avant de se stabiliser autour de 9,0 % en juin, d’après les chiffres communiqués par le Journal de l’Agence le 4 juillet. Les maisons sont particulièrement concernées, avec une marge de 10,2 %, contre 7,5 % pour les appartements. Cette différence s’explique par le fait que les maisons, souvent situées en périphérie ou en zones rurales, se vendent moins rapidement, ce qui incite les vendeurs à accorder des rabais plus importants.
Un pavillon de banlieue affiché à 300 000 euros peut, dans ce contexte, se négocier autour de 270 000 euros, soit une réduction de 10 %. Une grande maison familiale dans une ville moyenne, proposée à 500 000 euros, pourrait se conclure à 440 000 euros si le bien est sur le marché depuis plusieurs mois. Ces situations illustrent le pouvoir de négociation accru des acheteurs, qui n’hésitent pas à formuler des offres inférieures de 8 à 12 % au prix affiché.
Typologie des biens les plus concernés par les fortes marges de négociation
Les données issues du baromètre LPI-iad montrent que les marges les plus élevées concernent les maisons de petite taille, comprenant trois pièces ou moins, et les grandes propriétés de six pièces et plus. Dans certains cas, la réduction accordée atteint ou dépasse 11 %, voire 12 %. Les appartements, notamment en centre-ville, sont moins touchés par ce phénomène, bien que leur marge moyenne reste nettement au-dessus de la moyenne historique.
Le marché immobilier évolue dans un environnement financier en mutation. D’après le Conseil supérieur du notariat dans sa note de juillet 2025, le taux moyen des nouveaux prêts immobiliers s’établissait à 3,13 % fin avril, contre 3,20 % un mois plus tôt. La Banque centrale européenne avait par ailleurs réduit son taux directeur à 2,25 % en avril 2025, créant des conditions monétaires plus souples. Cependant, cette détente ne suffit pas à compenser totalement la perte de pouvoir d’achat immobilier accumulée depuis 2022.
Le marché immobilier évolue dans un environnement financier en mutation. D’après le Conseil supérieur du notariat dans sa note de juillet 2025, le taux moyen des nouveaux prêts immobiliers s’établissait à 3,13 % fin avril, contre 3,20 % un mois plus tôt. La Banque centrale européenne avait par ailleurs réduit son taux directeur à 2,25 % en avril 2025, créant des conditions monétaires plus souples. Cependant, cette détente ne suffit pas à compenser totalement la perte de pouvoir d’achat immobilier accumulée depuis 2022.