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Les smiley, nouveau mode de communication ?



Vendredi 22 Février 2013


Qu’il est loin le temps des pictogrammes et autres hiéroglyphes ! Plus besoin de dessiner pour se faire comprendre. Depuis, l’humanité a inventé l’écriture, et cette dernière suffit amplement. Oui, mais on n’arrête pas le progrès ! Récemment, l’humanité a aussi inventé le smiley ! Et celui-ci se répand dans nos conversations et nos échanges informatiques.



Bref historique : le smiley, dessin stylisé représentant un visage qui sourit, apparait dans les années 60 aux Etats-Unis. Son origine est encore discutée. Toujours est-il qu’en 1971, le français Franklin Loufrani dépose le design à l’Institut national de la propriété industrielle : le smiley devient alors une marque commerciale protégée, encore sous brevet aujourd’hui. C’est la société SmileyWorld qui gère l’icône dans plus de 70 pays.
 
Avec le développement de l’informatique, le smiley se transpose progressivement en « émoticône », combinaison courte de plusieurs caractères typographiques qui figure un objet ou une émotion. De nombreuses variétés de visages apparaissent, qui représentent tout le panel des sentiments humains (la joie, la tristesse, la colère, l’envie, la déception, la satisfaction…).
 
On y distingue deux « écoles  » : l’occidentale et la japonaise, différentiées par les expressions faciales. Les occidentales se concentrent sur la bouche et se lisent à la verticale (« :D », « ;) »…) alors que les icones japonaises, calquées sur les mangas, présentent une grande variété d’yeux et se lisent à l’horizontale (« ^_^ », « O_o »…).
 
Aujourd’hui, impossible de passer à coté d’un petit :-), d’un sympathique ^^, ou d’un :( équivoque. Chez nos amis les jeunes, il est même devenu un nouveau signe de ponctuation, qui conclue ou accompagne les échanges sur les mails, les forums et les messageries instantanées. Pour bien se faire comprendre, ou pour ajouter de temps en temps un peu d’humanité à la triste topographie informatique, rien de tel qu’un sourire en fin de phrase.
 
Car finalement, ne dit-on pas qu’un petit dessin vaut mieux qu’un long discours …