Nissan, puis Renault et maintenant Mitsubishi, l’inarrêtable Carlos Ghosn



Vendredi 21 Octobre 2016


En récupérant dans son escarcelle Mitsubishi, le patron de Renault-Nissan montre qu’il a une vision stratégique. Quinze années après la reprise de Nissan et sept après celle de Renault, Carlos Ghosn a relevé les deux entreprises, pourrait-il en faire de même avec Mitsubishi ? S’il poursuit dans sa lancée il pourrait bien devenir, comme le surnomme Challenges, « maitre du monde de l’automobile ».



Source Linkedin Carlos Ghosn
Une semaine à Paris, une au Japon et le reste aux quatre coins du monde, voilà l’emploi du temps d’un patron pas comme les autres. A la tête de Renault-Nissan, deux grands noms de l’automobile qu’il a habilement sur relancer après des années de disette, Carlos Ghosn s’attaque a à un nouveau défi en prenant le contrôle de Mitsubishi. « L'alliance Renault-Nissan, qui revendiquait déjà 10% du marché automobile global, pourrait contester la première place à Toyota, Volkswagen ou General Motors. PDG de Nissan depuis 2001 et de Renault depuis 2009, M. Ghosn devient aussi président du conseil d'administration de Mitsubishi, précédé d'une image de "tueurs de coûts" acquise lors du redressement de Nissan au tournant du XXIe siècle » explique le magazine Challenges , dans un article dont le titre érige le patron en « maitre du monde de l’automobile. »
 
« Le spectaculaire retour de forme du constructeur japonais, aujourd'hui deux fois plus gros que Renault et très rentable, a valu à Carlos Ghosn une vénération au Japon, où il est devenu héros de manga. Renault affiche lui aussi une santé de fer avec des ventes en forte hausse et un bénéfice net de 1,5 milliard d'euros au premier semestre » continue le magazine dans un long portrait.
La succession du patron franco-brésilo-libanais à la tête des groupes est cependant, comme souvent avec les figures fortes, au cœur des préoccupations. Sans bras droit désigné ou protégé, le patron de 62 ans ne donnent aucun signe de préparer le terrain. « Son mandat actuel à la tête de Renault se termine au printemps 2018 et les statuts de l'entreprise l'autorisent à rester jusqu'en 2022 s'il est reconduit. Chez Nissan, son mandat de deux ans s'achèvera mi-2017 » avance Challenges. Une succession d’autant plus délicate, si ce fin stratège prend personnellement les clés du redressement de Mitsubishi.

Lire en intégralité l’article du magazine Challenges
 

Joseph Martin