Norvège : un achat record pour moderniser sa marine
La décision de la Norvège porte sur « au moins » cinq frégates, avec une option pour une sixième, et des livraisons prévues à partir de 2030. Côté britannique, le ministère de la Défense évalue le contrat à environ 10 milliards de livres, soit 13,5 milliards de dollars.
Pour la Norvège, l’achat représente un engagement financier majeur mais aussi un choix économique. Oslo insiste sur la mise en place de coopérations industrielles équivalentes à la valeur du programme, garantissant des retombées pour son écosystème national. L’enjeu est de sécuriser une part de la maintenance et de la chaîne logistique sur le territoire.
La compétition engagée par la Norvège avait attiré quatre finalistes : BAE Systems pour le Royaume-Uni, Naval Group pour la France, TKMS pour l’Allemagne et Lockheed/Fincantieri pour les États-Unis. Le choix de Londres illustre l’importance croissante des considérations industrielles dans ce type d’achat. Pour BAE Systems, l’accord confirme la compétitivité du Type 26 sur le marché mondial. Pour Naval Group, en revanche, il s’agit d’un revers supplémentaire, après d’autres échecs récents, qui pèse sur ses ambitions à l’export.
Pour la Norvège, l’achat représente un engagement financier majeur mais aussi un choix économique. Oslo insiste sur la mise en place de coopérations industrielles équivalentes à la valeur du programme, garantissant des retombées pour son écosystème national. L’enjeu est de sécuriser une part de la maintenance et de la chaîne logistique sur le territoire.
La compétition engagée par la Norvège avait attiré quatre finalistes : BAE Systems pour le Royaume-Uni, Naval Group pour la France, TKMS pour l’Allemagne et Lockheed/Fincantieri pour les États-Unis. Le choix de Londres illustre l’importance croissante des considérations industrielles dans ce type d’achat. Pour BAE Systems, l’accord confirme la compétitivité du Type 26 sur le marché mondial. Pour Naval Group, en revanche, il s’agit d’un revers supplémentaire, après d’autres échecs récents, qui pèse sur ses ambitions à l’export.
Retombées pour l’industrie britannique et coopérations norvégiennes
Pour BAE Systems, constructeur du Type 26, l’accord constitue un succès commercial majeur. Les chantiers de Glasgow, déjà mobilisés pour la Royal Navy, voient leur carnet de commandes prolongé sur plusieurs années. Le gouvernement britannique met en avant le soutien à 4 000 emplois et l’implication de 432 entreprises, dont plus de 2 000 postes concentrés en Écosse.
La Norvège, de son côté, obtient des engagements sur l’intégration de ses propres entreprises dans le programme. Le gouvernement a précisé que des coopérations industrielles, d’un montant équivalent à la valeur de l’achat, seront développées. Ce modèle d’offsets industriels est désormais courant dans les grands marchés internationaux de Défense et devient un critère aussi important que le prix.
La Norvège, de son côté, obtient des engagements sur l’intégration de ses propres entreprises dans le programme. Le gouvernement a précisé que des coopérations industrielles, d’un montant équivalent à la valeur de l’achat, seront développées. Ce modèle d’offsets industriels est désormais courant dans les grands marchés internationaux de Défense et devient un critère aussi important que le prix.