Une progression de la dette française sans précédent
L’Insee précise que la dette publique brute a augmenté de 70,9 milliards d’euros entre avril et juin 2025. Elle s’élevait alors à 3 345,4 milliards au trimestre précédent et atteint désormais 3 416,3 milliards. En proportion du produit intérieur brut, le ratio passe de 113,9 % à 115,6 %. Cette progression accentue la tendance observée depuis un an : le ratio n’était que de 112,1 % à la fin du deuxième trimestre 2024.
La dette nette, qui retranche les actifs financiers des administrations, s’élève de son côté à 3 171,5 milliards d’euros, soit 107,3 % du PIB. Sa progression trimestrielle est plus modérée : +55,5 milliards. Cette différence s’explique par l’augmentation de la trésorerie des administrations publiques, qui a gagné 16,2 milliards en trois mois. L’État concentre la majeure partie de cette évolution, avec une hausse de trésorerie de 10,4 milliards, tandis que les administrations de sécurité sociale affichent + 5,5 milliards.
La répartition par instruments financiers éclaire la structure de cet endettement. Les titres négociables dominent largement : 3 065,8 milliards, dont 2 794,1 milliards à long terme et 271,7 milliards à court terme. Les crédits représentent 308,3 milliards, tandis que les dépôts atteignent 42,2 milliards.
La dette nette, qui retranche les actifs financiers des administrations, s’élève de son côté à 3 171,5 milliards d’euros, soit 107,3 % du PIB. Sa progression trimestrielle est plus modérée : +55,5 milliards. Cette différence s’explique par l’augmentation de la trésorerie des administrations publiques, qui a gagné 16,2 milliards en trois mois. L’État concentre la majeure partie de cette évolution, avec une hausse de trésorerie de 10,4 milliards, tandis que les administrations de sécurité sociale affichent + 5,5 milliards.
La répartition par instruments financiers éclaire la structure de cet endettement. Les titres négociables dominent largement : 3 065,8 milliards, dont 2 794,1 milliards à long terme et 271,7 milliards à court terme. Les crédits représentent 308,3 milliards, tandis que les dépôts atteignent 42,2 milliards.
Répartition sectorielle : le rôle central de l’État dans la dette
L’Insee distingue plusieurs sous-secteurs d’administrations publiques. L’analyse révèle que la dette de l’État reste le moteur principal de la progression. État : 2 787,7 milliards d’euros, en hausse de 64,3 milliards sur le trimestre. Organismes divers d’administration centrale (ODAC) : 68,7 milliards, en baisse de 1 milliard. Administrations publiques locales (APUL) : 262,4 milliards, quasi stables, avec un léger recul de 0,1 milliard. Administrations de sécurité sociale (ASSO) : 297,6 milliards, en hausse de 7,8 milliards. Cette ventilation confirme que l’essentiel de la progression provient de l’État et des régimes sociaux. Les collectivités locales, souvent contraintes par des règles d’équilibre budgétaire, affichent une stabilité remarquable dans un contexte de tensions financières.
En parallèle, l’Insee note une hausse de la valeur des actions cotées et titres d’OPC détenus par les administrations publiques : + 4,9 milliards, pour atteindre 298,4 milliards. L’État est à l’origine de la quasi-totalité de cette augmentation (+ 5 milliards). Ces actifs viennent partiellement compenser la progression de la dette brute, réduisant la hausse de la dette nette.
En parallèle, l’Insee note une hausse de la valeur des actions cotées et titres d’OPC détenus par les administrations publiques : + 4,9 milliards, pour atteindre 298,4 milliards. L’État est à l’origine de la quasi-totalité de cette augmentation (+ 5 milliards). Ces actifs viennent partiellement compenser la progression de la dette brute, réduisant la hausse de la dette nette.