Trafic aérien : les compagnies « lowcost » misent gros sur la reprise



Lundi 2 Mai 2022


Malgré la hausse des prix du carburant, les compagnies low cost maintiennent des prix similaires espérant capitaliser sur la reprise du trafic aérien.



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Le kérosène a augmenté mais pas les billets. Pour comprendre cette situation il faut se pencher sur la dynamique que vivent les compagnies aériennes, principalement les « low cost » qui dépendent du grand public. « Fortement éprouvée par la pandémie de Covid-19, la filiale à bas coûts d’Air France – comme les autres low cost, Ryanair, EasyJet, Vueling ou encore Volotea – ne veut surtout pas casser la « très très bonne dynamique des réservations constatée ces dernières semaines », explique le dirigeant, qui précise : « Nous n’avons pas répercuté la hausse du carburant de manière uniforme sur nos prix. » Un véritable rush des passagers. « La semaine écoulée, nous avons vendu deux fois plus de sièges qu’en 2019, avant la crise », explique-t-on chez Transavia, en se frottant les mains » nous apprend Le Monde.

Le quotidien a recueilli le même son de cloche auprès des autres compagnies de ce segment. Car si tout le secteur a été impacté par les restrictions sanitaires, la part des low cost dans le transport aérien de passagers devrait dépasser les 50% cette année contre 40% l’an dernier. « Comme à son habitude, Ryanair a pris les devants et commencé l’année avec une intense campagne de promotion et des tarifs très attractifs pour la saison estivale. La compagnie irlandaise devrait notamment offrir 120 destinations et plus de 900 vols hebdomadaires depuis son hub de Dublin. L’année 2022 pourrait même être exceptionnelle pour les transporteurs à bas coûts. Ainsi, Volotea prévoit déjà de proposer cinq millions de sièges, soit 99 % de plus qu’en 2021 et même 54 % de plus qu’en 2019 » ajoute Le Monde. De quoi justifier un enthousiasme global malgré les inquiétudes causées par la hausse du kérosène. Seule la rentrée et un éventuel regain de la pandémie pourrait de nouveau casser la dynamique des prochains mois.

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Joseph Martin