Le leasing social en 2025 face à une baisse de recettes inattendue malgré les voitures électriques
Au lancement du leasing social, la dynamique semblait pourtant favorable. Dès les premières 24 heures, près de 29 000 demandes ont été enregistrées, selon Auto Plus, confirmant un intérêt immédiat pour les voitures électriques à loyers réduits. Toutefois, au fil des semaines, le rythme s’est ralenti. Fin décembre 2025, environ 49 000 dossiers ont été validés, laissant près de 1 000 voitures électriques encore disponibles. Cette différence, bien que limitée en volume, pèse directement sur les recettes attendues du leasing social en 2025, car le dispositif avait été calibré pour atteindre 50 000 contrats.
Cette sous-consommation partielle s’explique aussi par l’évolution du mode de financement. En 2025, le leasing social repose principalement sur les certificats d’économies d’énergie, et non plus sur une dotation budgétaire classique. Or, cette architecture financière, plus complexe, a pu freiner certains ménages modestes. Ainsi, même si les voitures électriques restent attractives, la lisibilité du dispositif s’est réduite. Par conséquent, la baisse de recettes du leasing social en 2025 apparaît moins comme un désintérêt global que comme le symptôme d’un mécanisme devenu plus difficile à appréhender.
Leasing social et voitures électriques en 2025 : les limites d’un dispositif social ciblé
Les conditions d’éligibilité constituent un autre facteur explicatif. Pour bénéficier du leasing social en 2025, le revenu fiscal de référence par part doit être inférieur ou égal à 16 300 euros. De plus, l’usage du véhicule doit répondre à des critères précis, notamment pour les trajets professionnels ou un kilométrage annuel élevé. Ces règles, bien que cohérentes avec l’objectif social, réduisent mécaniquement le nombre de bénéficiaires potentiels. Ainsi, malgré des loyers plafonnés à 200 euros par mois, et parfois inférieurs à 140 euros, certaines voitures électriques n’ont pas trouvé preneur.
Selon L’Info Durable, le ministère de la Transition écologique a estimé auprès de l’AFP que l’enveloppe du leasing social était « pratiquement consommée ». Cette appréciation souligne un succès global, mais elle masque une réalité économique plus nuancée. Chaque contrat non signé représente une perte de recettes pour le dispositif en 2025. Dans un contexte marqué par l’inflation et la hausse des dépenses contraintes, de nombreux ménages ont différé leurs projets d’équipement, même lorsque l’offre de voitures électriques semblait financièrement accessible.
Leasing social, voitures électriques et 2025 : un équilibre budgétaire sous tension
Le leasing social en 2025 devait produire un effet de masse. L’aide pouvait atteindre 7 000 euros par véhicule, soit environ 27 % du coût d’acquisition. Cette générosité relative visait à accélérer la diffusion des voitures électriques. Cependant, la présence de centaines de véhicules encore disponibles en fin d’année révèle une tension entre ambition politique et réalité économique. Les constructeurs ont répondu présents, proposant une gamme élargie, mais la demande finale n’a pas totalement suivi.
Cette situation pose une question centrale pour l’avenir du leasing social. La baisse de recettes observée en 2025 interroge la soutenabilité financière du dispositif. Les finances publiques, déjà sollicitées par d’autres priorités, ne peuvent durablement supporter des mécanismes partiellement consommés. À la fin de l’année 2025, les voitures électriques encore disponibles deviennent ainsi le symbole d’un ajustement imparfait entre offre sociale, contraintes budgétaires et comportement des ménages, laissant planer des incertitudes sur l’évolution du leasing social dans les prochaines années.