Un coût immédiat pour Volkswagen face aux droits américains
La montée des taxes douanières aux États-Unis a généré un véritable gouffre financier pour Volkswagen. Selon Oliver Blume, président du directoire, a déclaré au salon de Munichs que « les droits de douane américains ont coûté plusieurs milliards d’euros en 2025 ». Et, plus précisément, les pertes ont été de 600 millions d’euros en charges supplémentaires pour Audi au premier semestre et 300 millions pour Porsche entre avril et mai de cette même année, détaille Reuters. Ces marques, dépourvues de sites de production outre-Atlantique, se révèlent particulièrement vulnérables.
Au total, le groupe allemand estime avoir subi une perte d’environ 1,3 milliard d’euros au premier semestre 2025 du fait de ces mesures. Dans un contexte marqué aussi par le ralentissement du marché chinois, Blume a résumé la situation de Volkswagen comme étant prise en étau entre la fiscalité américaine et la demande asiatique en repli.
Au total, le groupe allemand estime avoir subi une perte d’environ 1,3 milliard d’euros au premier semestre 2025 du fait de ces mesures. Dans un contexte marqué aussi par le ralentissement du marché chinois, Blume a résumé la situation de Volkswagen comme étant prise en étau entre la fiscalité américaine et la demande asiatique en repli.
Stratégies de riposte et ajustements financiers
Pour réduire l’effet des droits de douane, Volkswagen a choisi de participer activement aux discussions entre Bruxelles et Washington. L’administration Trump a proposé une réduction des taxes douanières de 27,5 % à 15 %, une évolution qui, bien que significative, reste coûteuse pour l’entreprise. En parallèle, le constructeur cherche à obtenir un accord spécifique au secteur automobile.
Dans cette perspective, la direction envisage une usine Audi implantée aux États-Unis ainsi que de nouveaux investissements industriels massifs. La décision sur ces projets devrait intervenir d’ici la fin de l’année. Toutefois, l’impact financier contraint Volkswagen à réviser sa trajectoire : la marge opérationnelle attendue en 2025 a été abaissée à 4-5 %, contre une prévision initiale comprise entre 5,5 % et 6,5 %.
Dans cette perspective, la direction envisage une usine Audi implantée aux États-Unis ainsi que de nouveaux investissements industriels massifs. La décision sur ces projets devrait intervenir d’ici la fin de l’année. Toutefois, l’impact financier contraint Volkswagen à réviser sa trajectoire : la marge opérationnelle attendue en 2025 a été abaissée à 4-5 %, contre une prévision initiale comprise entre 5,5 % et 6,5 %.