ZFE à Paris : ce qui change concrètement en 2026
La principale évolution liée à la ZFE concerne le calendrier. Initialement prévue pour se durcir, la réglementation est reconduite à l’identique pendant un an. En pratique, cela signifie qu’en 2026, les véhicules classés Crit’Air 3 pourront continuer à circuler à Paris et dans le périmètre métropolitain sans contrôle automatisé ni sanction. Cette décision s’inscrit dans la continuité de la période dite pédagogique, prolongée du 1er janvier au 31 décembre 2026, selon la Métropole du Grand Paris.
Pour les entreprises, cette prolongation offre un délai supplémentaire d’adaptation. Les entreprises dont les équipes utilisent encore des véhicules thermiques intermédiaires disposent d’une année de plus pour organiser la transition de leurs usages de transport. Toutefois, cette tolérance ne modifie pas les objectifs affichés de réduction de la pollution. Patrick Ollier, président de la Métropole du Grand Paris, rappelle que cette approche vise une ZFE « responsable et raisonnable », tout en maintenant la priorité donnée à la santé publique, selon le communiqué.
Autre point important pour les organisations, le Pass ZFE 24H est reconduit sans modification. Il permet à un véhicule non conforme de circuler jusqu’à 24 jours par an dans la ZFE. Ce dispositif peut représenter jusqu’à 139 jours de circulation autorisée par an en tenant compte des week-ends. Cet outil reste un levier de souplesse pour gérer des déplacements ponctuels, des urgences opérationnelles ou des besoins exceptionnels.
Pour les entreprises, cette prolongation offre un délai supplémentaire d’adaptation. Les entreprises dont les équipes utilisent encore des véhicules thermiques intermédiaires disposent d’une année de plus pour organiser la transition de leurs usages de transport. Toutefois, cette tolérance ne modifie pas les objectifs affichés de réduction de la pollution. Patrick Ollier, président de la Métropole du Grand Paris, rappelle que cette approche vise une ZFE « responsable et raisonnable », tout en maintenant la priorité donnée à la santé publique, selon le communiqué.
Autre point important pour les organisations, le Pass ZFE 24H est reconduit sans modification. Il permet à un véhicule non conforme de circuler jusqu’à 24 jours par an dans la ZFE. Ce dispositif peut représenter jusqu’à 139 jours de circulation autorisée par an en tenant compte des week-ends. Cet outil reste un levier de souplesse pour gérer des déplacements ponctuels, des urgences opérationnelles ou des besoins exceptionnels.
ZFE et transport professionnel : ce qui ne change pas
Si le calendrier évolue, le périmètre de la ZFE reste strictement inchangé. Il couvre toujours 77 communes situées à l’intérieur de l’A86, incluant Paris. Les règles de circulation s’appliquent donc de la même manière aux salariés, prestataires et partenaires intervenant dans cette zone. Pour les dirigeants, cela implique de maintenir les consignes internes relatives aux déplacements professionnels et à l’usage de la voiture individuelle.
Les dérogations professionnelles constituent un autre point de stabilité. La Métropole du Grand Paris a reconduit 22 catégories de dérogations, accordées pour des durées allant de un à trois ans. Elles concernent notamment certains métiers du transport, de la logistique ou du bâtiment. Ces dérogations visent à éviter une rupture d’activité, tout en incitant les entreprises à anticiper la sortie progressive des véhicules les plus polluants. Pour les dirigeants, il est donc essentiel de vérifier si leurs activités ou celles de leurs sous-traitants sont couvertes par ces dispositifs.
En revanche, la prolongation ne remet pas en cause la trajectoire globale de la ZFE. Les entreprises restent invitées à préparer l’après-2026. Les collectivités rappellent régulièrement que la pollution liée au transport routier demeure un enjeu sanitaire majeur. Ainsi, même en l’absence de sanctions en 2026, les choix de flotte, d’organisation des déplacements et de télétravail conservent une dimension stratégique pour la performance globale et l’image de l’entreprise.
Les dérogations professionnelles constituent un autre point de stabilité. La Métropole du Grand Paris a reconduit 22 catégories de dérogations, accordées pour des durées allant de un à trois ans. Elles concernent notamment certains métiers du transport, de la logistique ou du bâtiment. Ces dérogations visent à éviter une rupture d’activité, tout en incitant les entreprises à anticiper la sortie progressive des véhicules les plus polluants. Pour les dirigeants, il est donc essentiel de vérifier si leurs activités ou celles de leurs sous-traitants sont couvertes par ces dispositifs.
En revanche, la prolongation ne remet pas en cause la trajectoire globale de la ZFE. Les entreprises restent invitées à préparer l’après-2026. Les collectivités rappellent régulièrement que la pollution liée au transport routier demeure un enjeu sanitaire majeur. Ainsi, même en l’absence de sanctions en 2026, les choix de flotte, d’organisation des déplacements et de télétravail conservent une dimension stratégique pour la performance globale et l’image de l’entreprise.