​Le climat des affaires pas impacté par le deuxième confinement



Vendredi 18 Décembre 2020


L’Insee montre que le climat des affaires en France est sensiblement le même début décembre de ce qu’il était avant le deuxième confinement. Signe que les entreprises qui gardent espoir sont celles qui ont survécu aux secousses de l’année.



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Il y a les entreprises qui n’ont pas vu l’hiver ou craignent de ne pas voir le prochain, et il y a les autres. De ce que l’on comprend des chiffres de l’Insee, les entreprises qui ne sont pas menacées de fermetures se sont vite relancées après la fin du deuxième confinement. « Le climat des affaires en France a fortement rebondi en décembre et retrouvé son niveau d'avant le deuxième confinement, les chefs d'entreprise se montant moins pessimistes sur l'activité à venir, a rapporté jeudi l'Insee. L'indicateur synthétique qui reflète ce climat des affaires gagne 12 points par rapport à novembre à 91, mais reste encore très inférieur à sa moyenne de longue période qui est de 100, précise l'Institut national des statistiques. Le climat de l'emploi ne gagne lui que 2 points à 86, très en deçà de sa moyenne de longue période qui est supérieure à 105. Ce petit rebond est dû selon l'Insee à des soldes d'opinion plus favorables dans le commerce de détail et les services hors intérim » note La Tribune.
 
Entre fin novembre et mi-décembre, l’Insee a recueilli les impressions de chefs d’entreprises. Et pour résumer la situation, le communiqué de l’Institut rapporte que les patrons sont « nettement moins pessimistes qu'en novembre sur l'activité à venir pour les trois prochains mois, qu'il s'agisse de l'activité de leur secteur dans son ensemble ou de celle de leur propre entreprise ». Une observation qui se vérifie dans plusieurs secteurs mais qui jure évidemment avec les métiers du tourisme et de la restauration. Car avec des évolutions épidémiques en vagues successives et des annonces de reconfinements généralisées à l’étranger, il n’y a guère de garantie que de nouvelles mesures draconiennes ne seront pas prises avant la fin de l’hiver. Et dans une telle incertitude, même les entreprises les moins impactées ressentiront les effets d’une année complète dans une société sous covid-19. 

Joseph Martin