​Le liquide disparait, les distributeurs de billets en témoigne



Mercredi 22 Septembre 2021


Avec une moyenne en dessous de de retraits par mois, les ménages français retirent de moins en moins d’argent liquide. Une tendance qui pousse les banques à considérer la suppression des distributeurs au fur et à mesure que le sans contact progresse.



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La chute est brutale mais guère surprenante. On le voit dans nos habitudes quotidiennes, les billets ont tendance à disparaitre de nos portefeuilles. A tel point que l’on peut prédire la disparition progressive des distributeurs de billets. « En ville, leur nombre ne fait que diminuer. Selon une étude, les ménages effectuent moins de deux retraits en argent liquide par mois et la crise du Covid-19 a accentué cette tendance. Dans la rue, les passants ne s'arrêtent pratiquement plus devant les distributeurs automatiques de billets. Ils sont boudés par les Français et les retraits d'espèces se font rares. Selon une étude, les Français feraient moins de deux retraits par mois : c'est 12 fois moins qu'avant pour un montant moyen de 46 euros par mois » observe à juste titre FranceInfo.
 
A l’image des cabines téléphoniques, la disparition des distributeurs risque de pénaliser une minorité de personne qui continuent à utiliser du liquide au quotidien. Et une fois de plus ce sont les personnes âgés ou isolées qui seront concernées. Car dans ce domaine aussi on observe une fracture importante géographique et générationnelle. « Quant à elle, la carte bancaire a la cote en France. Quasiment tous les Français en possèdent une. Elle est désormais le moyen de paiement numéro 1. Jean-Luc Charron, un boucher, le constate tous les jours avec ses clients : "Ils préfèrent payer sans contact, ils paient en carte bleue". Désormais, selon l'étude, 79 % des Français utilisent le sans-contact notamment pour des raisons sanitaires » appuie la chaine d’infos publique. Qui précise que la diminution des points de retrait ne signifie pas la fin du liquide. Car les seuils de paiements, les chèques ou les billets traditionnels sont encore exigés dans certains commerces ou notamment chez des professionnels de santé. Et ce, même si les frais des paiements bancaires n’ont eu de cesse de baisser.

Joseph Martin