​Les bienfaits de l’apprentissage, pour les jeunes et pour l’économie



Mardi 5 Octobre 2021


Grâce à un taux d’insertion important et des formations adaptées aux besoins des entreprises, l’apprentissage est bon pour l’économie. Une enquête du cabinet Astérès estime qu’un apprenti rapporte entre 2000 et 5000 euros de plus à la collectivité qu’un jeune du même âge.



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A rebours de la musicologie ou des cursus de sciences sociales, il y a l’apprentissage. Et rien d’étonnant dans le fait que les formations dédiées à apprendre un métier sont plus utiles pour l’intérêt général que les formations sans débouchés ni professionnel ni académique. « L'apprentissage durant les études supérieures peut être considéré comme un investissement « créateur de valeur aussi bien pour la société que pour les finances publiques », selon une étude publiée lundi par le cabinet Astérès. «Un apprenti rapporte directement entre 2.000 et 5.000 euros de plus à la collectivité» qu'un jeune entrant sur le marché du travail sans apprentissage après une formation initiale «en raison d'un taux d'insertion et de salaires plus élevés à la sortie des études» » relève Le Figaro .

Le cabinet spécialisé s’est appuyé sur les chiffres de l’Insee et du gouvernement pour avancer qu’en quatre ans 425 000 emplois ont été pourvus grâce à l’apprentissage ce qui a créé 41 milliards d’euros de valeur ajoutée et 11 milliards d’euros aux finances publiques. « Le cabinet arrive à la conclusion que « pour chaque euro investi dans l'apprentissage plutôt que dans la formation initiale et dans les aides aux jeunes n'ayant pas trouvé d'emploi, la valeur ajoutée augmente de 17% et les recettes publiques de 30% ». Selon le ministère de l'Enseignement supérieur, l'apprentissage dans le cadre d'une formation post-bac a concerné 203.800 jeunes durant l'année scolaire 2019-2020, soit 7,5% des étudiants de l'enseignement supérieur. Le ministère du Travail a pour sa part dénombré 353.000 contrats d'apprentissage signés dans le secteur privé en 2019 et 495.000 en 2020, soit une hausse de 40% en un an. En 2020, les trois quarts des contrats signés concernaient des jeunes ayant au moins le niveau du bac » continue le quotidien. Un investissement d’argent public fructueux et qui rappelle que les études supérieures ont avant tout vocation à préparer l’entrée sur le marché professionnel.

Joseph Martin
Dans cet article : apprentissage emploi jeunes économie