​PSA de retour au CAC 40



Vendredi 6 Mars 2015


Le Conseil scientifique des indices vient de décider que PSA Peugeot Citroën allait retrouver le club très fermé du CAC 40. C’est le groupe Gemalato, l’un des rares du club spécialisé dans la technologie, qui cède sa place. Le constructeur avait quitté le CAC 40 en 2012.



PSA Peugeot Citroën est de retour dans le CAC 49 après une absence remarquée de plus de deux ans. La nouvelle a été très bien accueillie par la direction du groupe qui a fait savoir à l’AFP que sa présence dans ce club très fermé des grosses entreprises françaises « est très important pour notre groupe car c'est rassurant pour les investisseurs. »
Comme cela est prévu, c’est le Conseil scientifique des indices qui a pris cette décision. Elle devrait être effective à partir du lundi 23 mars. « Ce retour suit de près celui de l'équipementier automobile Valeo, qui a été réintégré au CAC 40 en juin 2014 après 13 années d'absence » rappelle l’Agence France presse, dans une dépêche à ce sujet.

Bon pour la notoriété

« Cela nous permet d'accroître notre notoriété à l'international en bénéficiant d'un meilleur suivi par la communauté financière (…) ce retour dans le CAC 40 permet d'accompagner l'internationalisation du groupe qui est un élément important du plan stratégique » a déclaré à l’AFP le porte-parole du groupe.

C’est surtout l’officialisation d’un renouveau pour le groupe. Rappelons que lorsque son départ avait été annoncé en septembre 2012, l’entreprise perdait beaucoup d’argent et avait demandé à l’Etat de venir à son aide.

PSA a aussi profité de la déception Gemalto qui a été secouée par des révélations sur des piratages de ses données confidentielles. Cette mauvaise publicité aurait achevé de bouter hors du CAC 40 le groupe, déjà dans l’embarras à cause d’objectifs très ambitieux et jugés intenables.
 
Pour l’AFP, « le retrait de Gemalto signe le départ d'une valeur technologique de l'indice, qui en compte peu à son actif. L'arrivée au CAC 40 de l'entreprise en décembre 2012 avait fait souffler un vent de modernité sur l'indice, plutôt habitué aux sociétés centenaires. »
 

Joseph Martin