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L'EPR Flamanville entre dans le mix énergétique français




Vendredi 22 Décembre 2023


Alors que la France se prépare à accueillir l'EPR de Flamanville en 2024, le secteur énergétique s'attend à une transformation significative. Cette avancée promet non seulement une augmentation de la production nucléaire, mais aussi un impact profond sur divers secteurs économiques.



Flamanville, un démarrage attendu

L'EPR de Flamanville est un jalon crucial dans la reprise de la production d'énergie nucléaire en France. Après des périodes de ralentissement et de défis techniques, ce projet laisse espérer une nouvelle phase, promettant une production plus stable et efficiente. Cela représente non seulement une avancée technique, mais aussi un engagement renouvelé envers une énergie peu carbonée.

Initialement prévu pour démarrer en 2012 et coûter environ 3 milliards d'euros, le projet de l'EPR de Flamanville a connu de nombreux retards et complications, portant son coût estimé à environ 13,2 milliards d'euros fin 2022. Ces dépassements budgétaires reflètent les défis techniques et logistiques rencontrés au cours de sa construction, ainsi que certaines évolutions de réglementations qui ont demandé des systèmes de sécurité, donc des frais, supplémentaires.

Quels espoirs pour l'économie française ?

En fournissant une source d'énergie stable et à long terme, l'EPR pourrait être un catalyseur pour divers secteurs économiques, en particulier ceux dépendant d'une énergie fiable et à moindre coût, qu'il s'agisse du textile, de l'agriculture, de la restauration, des transports ou des hôpitaux. Cette stabilité énergétique pourrait favoriser l'investissement et stimuler la croissance économique, notamment dans les industries à forte consommation énergétique.

L'EPR de Flamanville symbolise également une étape importante dans la stratégie énergétique de la France. En augmentant la part de l'énergie nucléaire dans le mix énergétique national, la France se positionne pour une plus grande indépendance énergétique et une réduction de son empreinte carbone. Ce projet pourrait également servir de modèle pour de futurs développements dans le secteur nucléaire, à la fois en France et à l'échelle internationale.

Adélaïde Motte

Dans cet article : epr, flamanville, nucléaire



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