Le carburant baisse partout, mais moins vite en France qu’ailleurs

Ça baisse partout, mais moins en France qu’ailleurs. Avec un cours du baril au plus bas depuis février 2022 les effets positifs sur les prix à la pompe tardent à se réaliser dans notre pays. Une réalité qui s’explique par une jonction de plusieurs facteurs, explique un article publié par le magazine Challenges  : « Outre un délai pour répercuter le prix d'achat du pétrole brut sur le prix de vente des carburants raffinés, les pétroliers citent l'augmentation du coût de l'éthanol, un alcool d'origine végétale qu'ils sont tenus d'incorporer aux essences distribuées en Europe. »

Alors que les responsables de la filière assurent ne pas augmenter leurs marges, les blocages des raffineries auraient eu encore des effets estime le gouvernement. « La ministre a réitéré mardi ses appels aux distributeurs pour que les prix du carburant "baissent plus vite", et reflètent "au plus proche" le recul des cours internationaux du pétrole. "Je l'ai dit aux distributeurs de carburants : le prix à la pompe doit refléter au plus proche celui sur les marchés internationaux du pétrole, qui sont aujourd’hui à la baisse", a notamment déclaré la ministre.Les cours du pétrole brut oscillent depuis début mai autour de 70 à 75 dollars le baril, retrouvant des niveaux qui n'avaient plus été atteints depuis le début de la guerre en Ukraine en février 2022. "Le prix baisse à la pompe, mais il ne baisse pas assez vite", et pas aussi vite que "dans d'autres pays (...), nous souhaitons qu’il baisse plus vite", a ajouté la ministre. Vendredi, sur son compte Twitter la ministre avait indiqué avoir "demandé aux distributeurs de répercuter au plus vite la baisse sur les prix à la pompe", jugeant "inacceptable que les entreprises augmentent leurs marges sur le dos des Français" », ajoute le magazine économique.