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Réveillon : baisse de fréquentation pour les restaurateurs




Mardi 29 Décembre 2015


Les réservations pour le réveillons à Paris se sont effondrées, une baisse de fréquentation qui continue pour les restaurateurs, qui souffrent des conséquences des attentats du 13 novembre dernier.



Source : Pixabay, image libre de droits.
Source : Pixabay, image libre de droits.
Un article en ligne du journal Le Point, d’après une dépêche AFP explique que « les réservations pour le soir du 31 décembre s'effondrent, confirmant la forte baisse de fréquentation liée aux attentats du 13 novembre pour le plus grand désespoir des restaurants parisiens. »
 

Un « net effondrement des réservations »

Alain Fontaine, président de la commission des maîtres restaurateurs au Synhorcat (Syndicat des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteurs) explique : « On prend très cher, aux alentours de 50 % de moins. C'est la tendance que l'on a depuis les attentats, entre - 40  et - 50 %, et qui se confirme sur les points forts : réveillon du 24, jour de Noël, réveillon du 31 et jour de l'an. » Il ajoute que ce « net effondrement des réservations est la conséquence du climat parisien après les attentats. »

En effet, l’article précise que « depuis les attaques du 13 novembre, qui ont tué 130 personnes à Paris et à Saint-Denis, divers secteurs liés au tourisme ont subi une baisse d'activité dans la capitale : hôtels, grands magasins, bateaux-mouches... Le trafic des aéroports parisiens de Roissy et d'Orly a également accusé le coup. »

Ainsi, « les restaurants n'échappent pas à la règle, avec une clientèle étrangère vraiment en baisse, notamment les Américains et les Japonais, nombreux à annuler leurs vacances de fin d'année à Paris, quand les touristes européens les ont plutôt maintenues, en particulier les Allemands, les Espagnols et les Italiens. »

De plus, Le Point souligne que « beaucoup de touristes fortunés, qui composent une bonne partie des réservations dans les restaurants au nouvel an, manquent à l'appel. En témoigne la fréquentation en berne des palaces parisiens. Le Plaza Athénée affiche un taux d'occupation de seulement 65 %. »

 Son directeur, François Delahaye fait un constat amer : « C'est la première fois depuis quinze ans que nous ne serons pas complets la nuit du 31 décembre. » Alain Fontaine d’ajouter : « Ces défections ne sont pas compensées par les Parisiens, qui vivent dans un climat anxiogène (...) qui fait que les gens vont hésiter à sortir le 31. »
 

Sébastien Arnaud




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